Des États-Unis, où il s’est exilé avec femme et enfants après le 7-Octobre, l’écrivain palestinien Mosab Abu Toha relaie ce que vivent les Gazaouis. Son dernier recueil de poèmes, « Forest of Noise », vient de paraître en anglais et le précédent, « Ce que vous trouverez caché dans mon oreille », d’être traduit en français aux éditions Julliard. Depuis plusieurs mois, il tient dans les pages du New Yorker une chronique irrégulière sur son existence. Il a également signé des articles dans le New York Times et le Washington Post. Mais les mots poétiques, eux, l’ont déserté. « Je ne trouve pas le temps, dit-il, et puis tout mon travail en ce moment est en anglais. Puisque les médias occidentaux ne font pas leur travail [rendu très difficile par la situation matérielle sur place ainsi que par les limitations imposées par Israël pour accéder au terrain], je suis devenu reporter. Je lis les nouvelles en arabe, je les traduis et je les poste sur les réseaux sociaux... C’est un peu comme si Anne Frank, au lieu d’écrire son journal depuis sa cachette, à Amsterdam, avait posté son quotidien sur Facebook. Mes compatriotes perdent la vie, mais aussi leur passé, leur présent et leur futur, et si je ne fais rien pour que leurs histoires soient vues, les gens ne sauront pas ce qui se passe. » Découvrez son portrait en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
📷 @lucasbarioulet #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ @clementine.goldszal
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 25 novembre 2024
Mosab Abu Toha le poète qui dit les maux de Gaza
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