mardi 12 novembre 2024

Le portrait du jour dans Libération Audrey Lamy

 

Sans renier la télé qui l’a révélée, l’actrice, pétillante et drôle, met son entrain au service de comédies sociales.

Extrait :

Ces jours-ci, dans En tongs au pied de l’Himalaya, elle incarne Pauline, mère séparée d’un gamin autiste. Luttant pour scolariser son môme, faire accepter ses troubles, le faire progresser dans la vie quotidienne… Tout en surnageant malgré ses galères de boulot, de logement, de mecs. A l’en croire, ce tournant dans sa carrière «n’est pas forcément volontaire. Ça s’est fait parce que je suis tombée sur des petites pépites, des films qui peuvent amener un autre regard sur des sujets que l’on connaît mal, susciter une réflexion».
Ce dernier film, dont elle parle avec empathie et entrain, est issu du seul-en-scène de la comédienne Marie-Odile Weiss, mère d’un enfant atteint de ce trouble et coautrice du scénario. La Haute Autorité de santé estime qu’ils seraient 100 000 âgés de moins de 20 ans en France. A la lecture, Audrey Lamy a tout de suite su que ce serait «un immense oui. J’ai été très touchée par le parcours de ces femmes, de ces familles qui portent à bout de bras des enfants autistes».
«C’est une bosseuse. Elle a beaucoup échangé avec Marie-Odile Weiss, s’est intéressée à ce qu’elle vit», rembobine le réalisateur John Wax. Faire appel à cette actrice a été «une évidence», au point qu’il a écrit ce rôle pour elle : «Je la savais capable de faire rire, alors que c’est l’une des choses les plus dures. Et elle a une formation classique, ce qui en fait une comédienne très complète. C’est un bonheur de tourner avec elle.»
L’actrice et réalisatrice Géraldine Nakache, qui l’a choisie pour camper une prof de sport dans Tout ce qui brille, n’est pas moins élogieuse : «Je l’ai revue récemment dans Scènes de ménages. Que ce soit là ou chez Klapisch, elle arrive à nous faire croire à tous ses rôles, dont elle a une compréhension immédiate. C’est un vrai caméléon, doté d’une intelligence sociale, outre son intelligence du jeu.»

Portrait complet, signé Virginie Ballet, à lire sur le site de Libération ce mardi.
Photo : @remyartiges

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