Malgré l’absence d’un nouveau gouvernement, les députés entament une semaine décisive. De l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale et de la déclaration officielle des groupes (le 18 juillet), à l’installation du bureau (le 19 juillet) et à la composition des commissions permanentes (le 20 juillet), les élus de la 17e législature sont amenés à prendre les devants face à un chef de l’Etat enlisé et un premier ministre introuvable. Devant cette situation inédite, ils devront s’entendre pour faire fonctionner une Assemblée dépourvue de majorité.
Ces échéances vont fournir une première radiographie des rapports de force entre les blocs de gauche, de la coalition présidentielle, de la droite et de l’extrême droite. Mais aussi un aperçu sur la propension des groupes à se diviser ou, au contraire, à rester homogènes, pour obtenir les postes les plus stratégiques du Palais-Bourbon. L’Assemblée devrait compter pas moins de onze groupes – un record. Une tectonique des plaques scrutée avec attention par Emmanuel Macron, qui a déclaré, dès le 7 juillet, vouloir attendre la « structuration » de l’Assemblée pour nommer un premier ministre.
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Article : Mariama Darame
Photo : @muguetjulien #pourlemonde
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