La boîte permet à une personne de se suicider sans aide extérieure. A l’intérieur, le candidat au trépas volontaire n’a qu’à appuyer sur un bouton, qui libère de l’azote. Dont la saturation provoque la perte de conscience de l’individu par manque d’oxygène, puis la mort sans douleur, en quelques secondes. La méthode ne nécessite pas de poison, à avaler ou injecter dans les veines. Et comme les matériaux qui composent « Sarco » sont biodégradables, cette dernière peut aussi servir de cercueil.
Le « lancement » de l’engin aura lieu en Suisse ces prochaines semaines. Le premier candidat, un malade en phase terminale, serait déjà arrivé dans la Confédération pour son dernier voyage, selon Philip Nitschke, médecin de son état, à l’origine du projet. Présenté par le quotidien de Zurich Neue Zürcher Zeitung comme un « vieil activiste australien de l’euthanasie », l’homme n’en est pas à son coup d’essai. A 76 ans, celui qui se considère comme un champion humaniste des pratiques libérales d’aide au suicide, estime que les adultes dotés de toutes leurs capacités cognitives devraient avoir le droit à la mort paisible de leur choix, même s’ils sont en bonne santé.
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Article : Serge Enderlin (Genève, correspondance)
Photo : Dispositif d’euthanasie inventé par Philip Nitschke et le designer industriel néerlandais Alexander Bannink. Le 7 juin 2019. Own Work/ Wikimedia
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