Peut-on tendre un micro à un assassin et le laisser exprimer librement sa version des faits, au mépris de la vérité et au risque de heurter de nouveau la famille ? Combien vaut le récit de la mort d’un enfant ? Plus ou moins en fonction des détails morbides qui peuvent être fournis ? Les plates-formes peuvent-elles s’enrichir en exploitant des faits divers récents, à peine fictionnés, avec le voyeurisme pour ressort principal ? Ces dernières années, les films et les séries s’emparant de faits divers criminels ont envahi les écrans. Notamment sur Netflix, qui n’hésite pas à mettre en scène des affaires à peine jugées. Cette démarche suscite la controverse en Espagne. Des familles de victimes dénoncent ainsi publiquement l’exploitation qui est faite de leurs drames. Et la “célébrité” qu’offrent de telles productions aux meurtriers.
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✏️ Sandrine Morel
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