En février 2022, le groupe Kimberly-Clark, fabricant des couches Huggies, inaugurait en fanfare une nouvelle usine dans l’Etat de Lagos, au Nigeria. Un investissement de 100 millions de dollars censé incarner sa « vision » des perspectives de croissance du géant d’Afrique de l’Ouest. « Kimberly-Clark a choisi un très bon endroit », assurait le vice-président du pays, Yemi Osinbajo, soulignant le nombre record de bébés naissant chaque année dans le pays le plus peuplé du continent, avec quelque 220 millions d’habitants.
Las, fin mai, l’entreprise américaine a annoncé la fin de toutes ses opérations au Nigeria. Une « décision difficile » prise en raison d’un changement de ses priorités stratégiques au niveau mondial, a-t-elle expliqué, mais aussi de l’évolution économique d’un pays aujourd’hui rongé par une crise profonde.
Kimberly-Clark n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, plusieurs multinationales, de Procter & Gamble à GSK en passant par Bayer et Sanofi, ont choisi de réduire leur présence au Nigeria, voire de le quitter totalement. Depuis, la liste s’est encore étoffée d’un nouveau nom : le mardi 11 juin, le groupe britannique de spiritueux Diageo annonçait vendre sa participation majoritaire dans sa filiale Guinness Nigeria à Tolaram, une entreprise basée à Singapour.
Photo: Lors d’une manifestation contre la vie chère à Abuja, la capitale du Nigeria, le 27 février 2024. KOLA SULAIMON / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 3 juillet 2024
Le Nigéria confronté à un exode des multinationales
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