Un titre à travers lequel elle entend chanter pour «la grande France».
Evidemment.
Evidemment.
La chanson commence doucement, sur la pointe des pieds.
Après une brève introduction aux accents dramatiques, portée par des violons larmoyants – qui fait songer à la façon dont débute la quasi-totalité des chansons de Dalida – la voix de @la_zarra, la chanteuse québécoise qui représentera la France à l’Eurovision, s’élève lentement à mesure que, derrière elle, des rayons de lumières percent l’obscurité de la scène.
Et au gré des délicats accords en pizzicato, elle chante du bout de la voix comme, adolescent, on rejoint sa chambre à pas de loup pour ne pas réveiller ses parents.
L’air est d’abord mélancolique.
L’air est d’abord mélancolique.
Mais rapidement, la mélodie se pare d’accents disco, et la chanteuse se laisse aller à un subtil déhanché.
Vêtue d’une longue robe noire à sequins que la lumière dorée fait scintiller, La Zarra accompagne sa voix de gestes gracieux, du bout de ses doigts habillés d’interminables ongles rouges.
Dans sa voix, on entend les «r» grasseyés à la manière d’Edith Piaf, quelques références à Barbara Pravi, et un son dansant qui semble calibré pour amener la France plus loin qu’à l’avant-dernière place où le pays avait été relégué l’an dernier, après le passage d’Alvan & Ahez qui avaient laissé la France une nouvelle fois en bas du tableau.
✍️ Eloïse Duval
📸 Bertrand Guay / AFP
✍️ Eloïse Duval
📸 Bertrand Guay / AFP
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