jeudi 23 février 2023

Pascaline Lepeltier

 



Expatriée à New York, la philosophe de formation Pascaline Lepeltier a échoué de peu à devenir la première femme meilleure sommelière du monde.

Sur la terrasse de son hôtel parisien, au huitième étage devant le soleil couchant, Pascaline Lepeltier, poids plume mais poignée de main ferme, s’excuse presque d’être là. «J’ai été étonnée que vous me sollicitiez, commence-t-elle, d’habitude, la page Portrait, c’est pour les gens chouettes.» Elle regarde ses pieds, regarde ses mains. Jamais dans les yeux. 

Timide ? Embarrassée ? La veille, elle a échoué au concours de meilleur sommelier du monde pour lequel 4 000 personnes s’étaient déplacées dans l’espoir de l’applaudir. «Je suis déçue, je suis frustrée, je n’ai pas compris une consigne, et à un moment, j’ai su que j’avais fait une bêtise, et c’était terminé.»

Pour préparer ce concours, Pascaline Lepeltier a dû étudier «tous les crus de thés de Chine, toutes les sous-régions viticoles de Serbie, les nouveaux cépages hybrides de Norvège ou le domaine viticole le plus au nord du monde. C’est tous les pays, toutes les boissons, toutes les cultures, c’est un nombre incalculable de dégustations et de pratiques, c’est du temps passé loin de [s]a famille, de [s]es amis, de [s]on épouse, et il faut être vraiment concentrée». Une discipline de fer, d’autant plus qu’un problème de santé l’éloigne de l’alcool : 

«Je fais une allergie à quelque chose dans le vin. Dès que j’en bois au lieu de simplement goûter, j’ai des palpitations cardiaques et je ne peux plus dormir.»

👉 Le portrait complet par Marie-Eve Lacasse de ce jeudi est à lire dans l'appli Libé.

📷 @romixalizee

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