Vérifié
Le succès accéléré de Virginie Efira lui apparaît toujours un peu suspect.
Un conte de fées qui pourrait tourner en pièce de Tennessee Williams, sordide et pathétique.
« Je crois toujours qu’on me voit comme la blonde sexy et sympa et que cela ne va pas durer », lâche t-elle.
Dans son panthéon d’actrices, Isabelle Huppert et Léa Seydoux sont deux étoiles inaccessibles, avec leur parcours sans faute de goût.
« Les carrières de ce genre, ce n’est pas pour moi », juge la comédienne.
Elle porte ses débuts à la télévision belge comme un péché originel.
« J’avais envie de plaire, j’ai même été Miss Tequila dans un bar », confesse-t-elle avec des trémolos dans la voix.
À 20 ans, elle rêvait d’être actrice et visionnait en boucle les films de Billy Wilder. Puis elle se regardait dans un miroir et se trouvait l’air d’« une Texane perdue ».
« C’est sa blessure, elle est à fleur de peau avec ça, explique la productrice Marie-Ange Luciani, alors que son passé à la télé, tout le monde s’en moque depuis longtemps.
C’est même un atout, une singularité. »
Virginie Efira, identification d’une star, un article à retrouver en kiosque ou en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
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📷 @lukaszpukowiec #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Pascale Nivelle
Stylisme : Anastasia Barbieri
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