Mort de Michel Deville, franc-tireur du cinéma français.
Le réalisateur de «Ce soir ou jamais» et «Mouton enragé», désireux de surprendre son monde mais snobé par la Nouvelle Vague, est décédé jeudi à 91 ans.
Extrait :
Soyons honnêtes : cela faisait un bail (une éternité ?) que le nom de Michel Deville nous était sorti de l’esprit, seule l’annonce de son décès, à son domicile, jeudi, à l’âge de 91 ans, venant rappeler qu’il faisait encore partie du commun des mortels en ce début d’année, à défaut d’avoir laissé un souvenir manifestement impérissable dans une cinéphilie qui, au fil des ans, puis des décennies, avait fini par remiser sa filmographie sur les étagères.
Extrait :
Soyons honnêtes : cela faisait un bail (une éternité ?) que le nom de Michel Deville nous était sorti de l’esprit, seule l’annonce de son décès, à son domicile, jeudi, à l’âge de 91 ans, venant rappeler qu’il faisait encore partie du commun des mortels en ce début d’année, à défaut d’avoir laissé un souvenir manifestement impérissable dans une cinéphilie qui, au fil des ans, puis des décennies, avait fini par remiser sa filmographie sur les étagères.
De fait, au fil du temps, sa production s’était considérablement raréfiée et de moins en moins de monde avait prêté attention à ces Divine Poursuite, Monde presque paisible ou Fil à la patte qui, jusqu’au début du XXIe siècle, scelleront un parcours pourtant fourni.
Longtemps associé à Nina Companeez, le fils d’industriel tôt attiré par le cinéma aura en réalité mieux négocié ses débuts, apportant dès 1961, avec Ce soir ou jamais (avec Anna Karina), puis Adorable Menteuse (avec Macha Méril et Marina Vlady) et A cause, à cause d’une femme (avec Mylène Demongeot et Marie Laforêt) un certain peps dans la comédie sentimentale aux nuances tantôt sociales, tantôt policières.
✍️ Gilles Renault
📸 Louis Monnier / @gammarapho
Longtemps associé à Nina Companeez, le fils d’industriel tôt attiré par le cinéma aura en réalité mieux négocié ses débuts, apportant dès 1961, avec Ce soir ou jamais (avec Anna Karina), puis Adorable Menteuse (avec Macha Méril et Marina Vlady) et A cause, à cause d’une femme (avec Mylène Demongeot et Marie Laforêt) un certain peps dans la comédie sentimentale aux nuances tantôt sociales, tantôt policières.
✍️ Gilles Renault
📸 Louis Monnier / @gammarapho
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