Sa mort a été annoncée sur Instagram par son saxophoniste et ami, Stef Gotkovski.
Ce fils de résistant communiste, dont le père a été emprisonné à Mauthausen puis pendant la guerre d’Algérie, né à Paris, commence à écrire et composer vers ses 13 ans. Il joue de la guitare pour draguer, se produit dans le métro. Il écoute de la chanson française, «selon l’heure c’était Fréhel ou Mistinguett», mais aussi du folk. Curieux, il apprend d’autres instruments, une vingtaine – il en deviendra collectionneur –, avec toutes les expériences possibles, comme brancher un banjo sur une pédale wah-wah.
Son groupe de jeunesse, Pénélope, composé d’amis qui ne savaient pas jouer, se transforme, et en 1982 devient Pigalle, qui patine. «Je trouvais le milieu folk particulièrement sectaire, on s’est vite rendu compte que le milieu rock ne valait pas mieux», expliquait-il à Libé en 1998.
Le texte complet de Guillaume Tion est à retrouver dans l'application Libération et dans l'édition du lundi 27 février
📸 Photo de 1990 : Jean-Christian Bourcart / Rapho
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