Dans une interview exclusive à Libé, il affirme croire plus que jamais en la victoire de son pays, clé de «la paix et de la liberté en Europe». Extrait :
Q : Il y a un an, le 24 février, l’invasion russe de l’Ukraine démarrait. Comment s’est passée cette journée pour vous ?
R : «Nous disposions d’informations provenant de différentes sources qui laissaient entendre qu’une invasion était possible. Nous espérions tous que cela n’arriverait pas, mais le risque était là. Le 23, nous avons reçu de nouveaux éléments qui disaient que l’invasion était imminente, qu’elle risquait de se produire dans les vingt-quatre heures. Ce soir-là, nous nous sommes réunis dans ce bureau avec tous les adjoints à la mairie, pour déterminer ce que chacun aurait à faire en cas d’invasion. Je suis rentré chez moi très fatigué, je me suis couché vers minuit et demi et j’ai mis mon réveil à 3 heures. Trente minutes plus tard, on m’a appelé, on m’a dit : “L’invasion a commencé, la guerre a démarré.” Quelques heures plus tard, nous avons appris que des hélicoptères russes volaient vers nous et entamaient des combats. Que des villes étaient bombardées par des missiles russes. Il était environ 6 heures du matin, nous nous sommes à nouveau réunis pour nous organiser, en matière de service, de défense, de communication avec les forces militaires. Ce 24 février, nous avons entamé une très longue journée.
En fait, ce jour-là, nous avons entamé une journée qui ne s’est toujours pas terminée.
Nous vivons depuis un an la même très très longue journée.»
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✍️ Sonia Delesalle-Stolper
📸 @bartoszludwinski
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