Le pays connaît une sécheresse hivernale d’une longueur exceptionnelle qui compromet la régénération des nappes phréatiques.
Une situation dramatique alors que l’été risque d’être encore plus chaud qu’en 2022.
C’est un hiver aride, marqué par trente et un jours sans une goutte ou presque.
C’est un hiver aride, marqué par trente et un jours sans une goutte ou presque.
Ce mardi, le record d’absence durable de précipitations a été égalé en France métropolitaine, toutes saisons confondues.
« La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série de 31 jours consécutifs (20 février inclus), du jamais vu durant un hiver météorologique», annonce Météo France ce mardi matin.
Depuis un mois, le ciel est vide.
Dans l’histoire des relevés météorologiques, une si longue période de disette hydrique n’avait été enregistrée qu’une fois, au printemps, entre le 17 mars et le 16 avril 2020.
Mais cela ne s’était jamais produit à cette période de l’année.
«Il s’agit du plus grand nombre de jours consécutifs sans pluie rencontré en période hivernale», confirme Simon Mittelberger, climatologue à Météo France.
Et de loin : on n’avait jamais dépassé vingt-deux jours sans pluie, même pendant la sécheresse historique de 1989, qui avait duré deux ans.
«Le scénario est en train de se reproduire», avertit Serge Zaka, docteur et consultant en agroclimatologie.
Après neuf mois secs et un été infernal sur l’Hexagone en 2022, puis une petite pause au début de l’hiver, la sécheresse est de retour.
Après neuf mois secs et un été infernal sur l’Hexagone en 2022, puis une petite pause au début de l’hiver, la sécheresse est de retour.
La situation est même plus inquiétante que l’an dernier car les rares pluies n’ont pas été assez abondantes pour combler le déficit accumulé en 2022.
Depuis la fin l’été, la pluviométrie n’a jamais été excédentaire : elle a toujours été inférieure aux normales de saison, sauf en janvier, qui s’en est rapproché.
En février, on s’attend à un déficit de 50 % par rapport à la moyenne.
Et les températures plutôt douces de ces derniers jours favorisent l’évaporation de l’humidité.
Résultat : les sols, asséchés, offrent un aspect digne d’un mois d’avril.
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