Dès 2025.
Dans deux ans.
C’est la date prévue pour la mission Artemis III, qui prévoit de renvoyer des humains sur la Lune. Mais cette fois, il n’y aura pas que des hommes : qui, alors, sera la première à fouler le sol lunaire ? Qui verra son nom gravé dans le marbre aux côtés de ceux de Youri Gagarine ou Valentina Terechkova, premier homme et première femme à être allés dans l’espace, et bien sûr de Neil Armstrong, premier marcheur lunaire ?
A plusieurs années de l’échéance et alors que la sélection sera le fruit (pas forcément très transparent) d’un grand nombre de facteurs humains, techniques ou symboliques, l’exercice peut sembler futile.
Pourtant, il y a gros à parier que l’heureuse élue figure dans les lignes qui suivent. A noter que parmi les 20 candidates, 9 partent tout de même avec un peu d’avance, puisqu’elles ont été nommées en décembre 2020 parmi les 18 astronautes (9 hommes, 9 femmes) qui s’entraînent spécifiquement pour le programme Artemis.
Si le vivier dans lequel les agences spatiales recrutent les astronautes s’est considérablement élargi, les critères de sélection, eux, n’ont pas tellement varié depuis les débuts de la conquête spatiale. Il s’agit d’avoir une santé robuste et une excellente forme physique, d’être habitué à travailler dans des conditions difficiles, inconfortables et stressantes, et de disposer d’une solide expertise en matière technique ou scientifique.
En conséquence, un profil type émerge fréquemment : celui d’une personne ayant une expérience de pilote de chasse ou d’essai (parfois les deux) et ayant suivi un cursus technique ou scientifique. Evidemment, un mélange de toutes ces qualités est un plus.
De toute façon, rares sont les astronautes à ne posséder qu’une seule de ces lignes sur leur CV…
👉 Les astronautes préssenties sont à retrouver dans l'article complet de Gregory Schwartz, à lire dans l'appli Libé
📷 1 - Stephanie Wilson. @nasa
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