Ce vendredi soir, il était aux alentours de 3 heures du matin et les étudiants rentraient chez eux lorsqu’ils sont abordés par un premier individu, qui les interroge sur leurs convictions politiques. Lorsqu’ils disent être de gauche, celui-ci et ses comparses font pleuvoir les premiers coups. Des gifles, bientôt suivies de cet ordre intimé sous la menace : «On nous a demandé de faire le salut nazi sous peine de nous buter, raconte une des victimes, une jeune femme, citée par un quotidien régional. On a tous refusé. La suite est une avalanche de coups. «On a essayé de se disperser en courant, poursuit la victime interrogée par Ouest-France. Un seul d’entre nous a réussi à s’enfuir sans recevoir de coups. Je me suis retrouvée au sol après une balayette. Je suis incapable de dire ce qui s’est passé ensuite : ça a fait l’effet d’une machine à laver.» Bilan : des bleus et contusions nombreux et variés pour les étudiants, touchés au visage et sur le corps.
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✍️ par Maxime Macé et Pierre Plottu
📸 Jean-François Fort/Hans Lucas. AFP
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