Sa parole était attendue, après quasiment deux mois d’audience au procès des viols de Mazan devant la cour criminelle départementale du Vaucluse.
Gisèle Pelicot a pris la parole en fin de matinée : «J’ai l’air de parler haut et fort : je n’exprime ni ma colère ni ma haine, mais ma volonté et ma détermination pour qu’on change cette société.» Et de poursuivre : «Je voulais que toutes les femmes victimes de viol puissent se dire “Mme Pelicot l’a fait, on pourra le faire”. Quand on est violée, on a honte, mais ce n’est pas à nous d’avoir honte, c’est à eux de l’avoir.»
Tôt ce matin, la file de badauds s’étendait à nouveau sur tout le parvis du palais de justice d’Avignon. Ils étaient plus d’une centaine à s’être déplacés, espérant pouvoir écouter le nouveau témoignage de Gisèle Pelicot. Ceux coincés dehors n’auront pas pu assister à son arrivée. Mais la vague puissante d’applaudissements du public parvenu jusqu’à la salle des pas perdus s’était propagée jusqu’à eux.
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📸 Christophe Simon/AFP
✍️ Juliette Delage
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 23 octobre 2024
Giselle Pelicot n'exprime "ni colère ni haine" mais sa "détermination à changer la société"
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