jeudi 24 octobre 2024

Sept ex-Femen relaxées pour des incidents lors d'une "manif pour tous"

 

Au terme d’une décennie de bataille juridique, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé ce jeudi sept anciennes membres du mouvement Femen pour «violences volontaires» et «exhibition sexuelle».
La 14e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a fait office de machine à remonter le temps mercredi 23 et jeudi 24 octobre. Elle ramenait à une époque où des catholiques intégristes et des mouvances d’extrême droite descendaient dans les rues de France sous les bannières de la Manif pour tous, brandissant fièrement des banderoles «Mariage = un homme + une femme». Une époque où le mariage et l’adoption pour tous n’étaient pas encore légaux. Une époque qui remonte à plus d’une décennie, mais dont les porteurs de haine – désormais défendus jusqu’au sein même du gouvernement – continuent de mener leur croisade idéologique dans les tribunaux.
Douze ans après les faits, sept femmes, dont la figure de proue ukrainienne Inna Shevchenko ou la plus controversée Marguerite Stern, alors membres du mouvement Femen – elles l’ont toutes quitté depuis –, ont comparu pendant deux jours pour avoir affronté l’intolérance. Ce jeudi 24 octobre, elles ont toutes ont été relaxées des faits de «violences aggravées, exhibition sexuelle, participation avec arme à un attroupement et organisation d’une manifestation déclarée», pour lesquels elles avaient déjà bénéficié d’un non-lieu en septembre 2021. «Il était temps que ça se termine», souffle dans les couloirs du tribunal Me Maxime Cessieux, avocat de l’une des deux seules femmes qui se sont présentées à la barre.

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📸 Kenzo Tribouillard / AFP

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