dimanche 20 octobre 2024

Cueillette de champignon la promesse d'un panier garni

 

A l’approche de l’automne, le botaniste francilien @christophedehody organise des balades en forêt pour apprendre à débusquer les espèces comestibles, à déguster pour certaines en chemin. @Liberationfr a enfilé ses chaussures de rando à la recherche de langues de bœuf, polypores soufrés ou autres coulemelles.
«Le bois de Vincennes est riche, comme toute la région parisienne. A partir du moment où il y a de la nature, il y a des champignons !» vante le Francilien en introduction de notre balade. Autour de nous, une quinzaine de participants, des couples, des amis, des familles, pour la plupart des urbains néophytes en matière de mycologie. De quoi nous décomplexer un peu : en bonne Parisienne, c’est à peine si on sait distinguer une girolle d’une morille.
«On apprend aux gens à être autonomes dans leur cueillette», explique celui qui se présente comme «mycologue de terrain». La plupart des participants ont connu le fondateur du Chemin de la nature grâce aux petites vidéos didactiques sur la cueillette sauvage qu’il publie sur les réseaux sociaux. Venue de l’Essonne avec son fils, Sylvie a tout prévu : des Tupperwares et des petits sachets pour empaqueter soigneusement ses trouvailles. La quinquagénaire cueille au gré de ses balades en forêt de Sénart, mais voudrait «connaître davantage de variétés que les trois-quatre dont elle a l’habitude».

«Si vous en voyez un, vous criez “champignon !”», lance le guide. Il ne faudrait pas le cueillir trop précipitamment et rater un tas d’informations utiles sur son environnement. Une poignée de minutes plus tard, on repère sur un arbre mort nos premiers spécimens, à chapeau orangé. «Dès que vous avez un tronc d’arbre, dites-vous qu’il y a des champignons. C’est le seul être vivant qui se nourrit de bois», fait savoir notre accompagnateur. Premier réflexe : le retourner, pour observer l’envers du chapeau. Les lames aux reflets verdâtres douchent rapidement notre enthousiasme. Christophe de Hody est formel : nous sommes face à un hypholome en touffe, qui provoque chaque année des intoxications.

👉 L’intégralité du reportage de Juliette Deborde est à lire dans l’appli Libé

📷 @aliochaboi

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