Cornes impressionnantes, narines fumantes, torse en bois délicatement sculpté, Lilith, la géante femme scorpion de l'opéra urbain conçu par la compagnie de théâtre de rue La Machine, contemple la foule compacte samedi dans le vieux-Toulouse.
Son réveil, vendredi soir, a signé le premier acte de ce spectacle, "La Porte des ténèbres", au cours duquel la géante tentera "d'ouvrir un passage vers l'au-delà" pour soumettre de nouvelles "âmes damnées" et ainsi étendre son pouvoir, selon le livret accompagnant cette performance.
Avec la "Porte des ténèbres", le metteur en scène de la Machine François Delarozière voulait "rendre la ville enchantée, rendre la ville merveilleuse", a-t-il confié quelques jours plus tôt à l'AFP. Mission accomplie, à en juger par les mines ébahies dans la fraîcheur automnale
#AFP
📸 Lionel BONAVENTURE
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