Emmanuel Macron avait voulu décréter un «réarmement démographique»(sic) lors de sa conférence de presse du 16 janvier et l’expression en avait offusqué plus d’une, chez les féministes et à gauche en particulier. Le président de la République réagissait alors au bilan catastrophique dressé le jour même par l’Insee, constatant une chute de 6,6% des naissances l’an dernier. À peine 678.803 nouveau-nés ont vu le jour en 2023 , dont 639.503 dans la «France métropolitaine» une définition territoriale stable et commode pour les comparaisons historiques, la France elle-même étant un pays à géométrie variable.
Jamais, depuis 1901, l’Hexagone n’a en tout cas connu aussi peu de nouveau-nés, selon l’Institut national de la statistique, comptable de la démographie française, à l’exception de deux périodes de sinistre mémoire. Durant la Première Guerre mondiale, les naissances s’étaient brutalement effondrées de moitié, tombant à 384.676 en 1916. Et la décennie 1935-1945 fut une période de grande dénatalité, avant et pendant le second conflit mondial, où le nombre de naissance a été inférieur à 600.000 par an.
Crédit : qunica.com / stock.adobe.com
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 23 décembre 2024
Pour la seconde année consécutive le nombre de nouveau-nés a baissé en France
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