Toute sa vie, le poète géorgien Kote Kubaneishvili a lutté pour la liberté. Chaque soir, à Tbilissi, le septuagénaire manifeste, aux côtés de milliers de ses concitoyens, pour contester l’élection, le 14 décembre, du président prorusse Mikheïl Kavelashvili. Aux côtés de milliers de Géorgiens, il réclame un nouveau scrutin et exige la libération des manifestants arrêtés et parfois tabassés par des membres des forces de l’ordre du parti au pouvoir depuis 2012, accusé par les opposants géorgiens et de nombreuses chancelleries occidentales de dérive autoritaire. L’annonce, le 28 novembre, par le premier ministre, Irakli Kobakhidze, de la suspension du processus d’adhésion à l’Union européenne a enflammé les esprits et les poubelles, érigées en barricades dans quelques rues de la capitale. Kote est une légende dans le pays. Car y être poète, c’est avoir le statut de prince. Pouvoir être reçu de manière impromptue au palais présidentiel, comme être invité sur les plateaux de télévision ou être considéré comme un membre de la famille dans les fermes les plus reculées du pays, où chaque enfant, chaque adulte connaît par cœur des dizaines de vers. Retrouvez notre portrait en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
📷 @thddcmr #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Arnaud Contreras
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 30 décembre 2024
En Géorgie un prince des mots et des barricades
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