Libéré en début de semaine après cinq mois de détention au Danemark, le militant écologiste a fait part, samedi 21 décembre en marge d’un événement organisé en son honneur à Paris, place de la République, de sa volonté de poursuivre la lutte pour la protection des baleines.
Extraits du reportage de Johanna Beeckman :
Tout heureuse, Isabelle a répondu présente à l’appel de Sea Shepherd France (la branche française de l’ONG de protection des océans fondée par l’activiste écologiste engagé contre la chasse à la baleine) et de Vakita, le média environnemental créé par le journaliste Hugo Clément. «Ça a payé», sourit-elle derrière ses lunettes embuées. Emmitouflée dans son manteau et accompagnée de sa fille et d’une amie, la sexagénaire militait depuis l’arrestation de «l’écopirate». «A chaque mobilisation, j’avais cette pancarte», dit-elle en montrant celle-ci, sur laquelle est inscrit «Un héros n’a pas sa place en prison». Elle a désormais recouvert le slogan «Libérez Paul Watson» par «Welcome back».
Vers 15 heures, Paul Watson monte enfin sur scène, après les DJ sets du duo électronique Polo & Pan. Accompagné de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, et d’Hugo Clément, le militant écologiste est acclamé par la foule. «Bravo !» crie-t-elle en guise d’accueil. Dans un français timide, l’activiste pour la défense des baleines remercie d’abord toutes les personnes qui l’ont soutenu et qui se sont mobilisées partout en France pour sa libération. «Je pense qu’on a envoyé un message fort au Japon. Il faut saisir cette opportunité pour alerter et attirer l’attention sur ses activités illégales», enchaîne-t-il en anglais, face à un public attentif. «Ceux qu’ils accusent de terrorisme sont ceux qui luttent pour la vérité. Les vrais terroristes détruisent notre planète. Moi, je n’ai jamais travaillé pour Monsanto», se défend-il, applaudi en masse et accueilli par des peluches en forme de baleine, son animal totem.
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📸 @cyril.zannettacci / Vu pour Libération
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