« Je suis passée de l’ombre à la lumière plus plus. » Aurélie Aubert a le sens de la formule au moment d’évoquer comment les Jeux de Paris 2024 ont changé sa vie. Difficile de lui donner tort, tant elle représente à la perfection - et plus que tout autre - la sportive de haut niveau qui a vu son statut, sa notoriété et son quotidien bouleversés par la magie de l’or olympique. Ce n’est pas lui faire injure que d’affirmer que, hormis ses proches, personne ne la connaissait avant le 2 septembre, jour de grâce où son sourire, resplendissant, est entré à jamais dans le cœur des Français.
En dominant la Singapourienne Jeralyn Tan Yee Ting en finale des Jeux paralympiques, la jeune femme de 27 ans est devenue la première médaillée d’or dans l’histoire de la boccia en France. Une discipline tout aussi méconnue qu’elle, apparentée à de la pétanque pour personnes en situation de handicap. Mais cette consécration dorée, Aurélie Aubert elle-même ne s’y attendait pas. Logique pour celle qui pointait « seulement » au 16e rang mondial sans jamais avoir conquis le moindre titre dans sa carrière. Ce dont elle s’amuse encore aujourd’hui : « J’ai un peu tout fait à l’envers en devenant championne paralympique avant d’être championne de France ou d’Europe. » Deux objectifs qui figurent à son agenda de 2025, et ce dès fin janvier, avec la tenue des championnats de France à Foix, du 31 janvier au 2 février, où elle tentera de s’imposer dans une compétition totalement mixte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage