En attendant que le blizzard s’apaise et lui permette de rentrer en France où il vivait avant son arrestation au Groenland, Paul Watson confie à Libération sa joie de retrouver sa famille comme son intention d’aller à Lyon «confronter» Interpol à l’origine de la notice rouge qui le vise toujours.
Extrait de l'entretien avec Anaïs Moran :
Q : Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
R : Je suis soulagé, tout simplement. J’étais persuadé que les preuves et la documentation fournies par mes avocats appuieraient ma position, mais j’étais un peu incertain sur le poids de la pression politique et économique que le Japon exerçait sur le Danemark. A dire vrai, je n’étais donc pas vraiment confiant. Il fallait se préparer au pire, mais espérer le meilleur. Je rentre à temps pour Noël et ça me remplit de joie. Je n’ai pas vu mes enfants depuis juin. J’ai juste une hâte désormais, c’est de retourner en France et d’être avec eux.
Q : Allez-vous annuler votre demande de naturalisation française, lancée lorsque vous étiez en prison ?
R : Non, je vais la poursuivre. La France a une longue histoire en matière de conservation marine et j’aimerais en faire partie. J’aimerais beaucoup être citoyen français et travailler avec Sea Shepherd France à l’avenir.
Entretien complet à lire dans l'appli Libération.
📸 Alataq Moeller / Ritzau Scanpix / AP
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