Interrogé notamment sur l’affaire des viols de Mazan, Gérald Darmanin propose d’étendre le placement en garde à vue de quarante-huit heures à soixante-douze heures des mis en cause pour des violences sexuelles aggravées et des féminicides.
L’annonce étonne les professionnels de la police et de la justice interrogés. Dans le cas d’un féminicide, nul besoin de protéger une victime déjà décédée – d’autant que le mis en cause est souvent rapidement identifié et interpellé. Pour les violences sexuelles aggravées, ce délai de soixante-douze heures existe déjà dans certains cas. Pour les autres, les actions de protection de la victime et d’enquête tiennent déjà dans les quarante-huit heures de garde à vue.
« Pour mieux traiter [ces] contentieux, comme tous les autres, il faut plutôt redonner des moyens à l’ensemble de la chaîne pénale », explique Alexandra Vaillant, secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).
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(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 27 décembre 2024
Gérald Darmanin multiplie les opérations de communication
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