Aucun cap, aucune ambition politique, des budgets en berne… et aucun ministre pour les quartiers populaires. Sur 41 membres du nouveau gouvernement, la politique de la ville n’apparaît nulle part. Pas même un mot du Premier ministre pour les habitant·es des quartiers populaires lors de son discours de politique générale. Il ne peut pas s’agir d’une simple omission. C’est une volonté. Un choix qui laisse tous les acteurs de la politique de la ville choqués.
Parfois qualifiés de voyous, de racailles, voire animalisés par l’extrême droite et la droite qui parlent d’ensauvagement d’une partie de la société, les habitant·es des quartiers populaires n’ont cessé d’être stigmatisés ces dernières années. Ils sont maintenant ignorés.
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📸 Olivier Monge/Myop pour Libération
✍️ Un collectif d'élus de gauche : Mélody Tonolli, Olivier Faure, Marine Tondelier, Fabien Roussel, Lucie Castets, Eric Coquerel, Clémentine Autain, Ian Brossat, Daniele Obono, François Ruffin, Fatiha Keloua-Hachi, Emmanuel Grégoire, Danielle Simonnet, Stéphane Troussel, Léa Balage El Mariky, Ali Rabeh, Colombe Brosse, Eric Piolle, Sabrina Sebaihi et Yannick Jadot.
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