dimanche 24 novembre 2024

Le portrait de Dorian Tillier

 

On la connaissait miss météo, aux textes finement ourlés et aux imitations téméraires ; scénariste-actrice virevoltante dans "Monsieur et Madame Adelman" ; prétendante un peu cruche dans "La Flamme" ; et tout récemment mère glaçante soumettant son enfant au diktat d’Instagram dans "Les enfants sont rois".
Doria Tillier franchit un cap avec "Iris", sur @canalplus, sa première série en tant qu’autrice-réalisatrice-interprète : son talent arrive à maturité dans cette élégante comédie portée par un personnage-titre à son image, à la fois loufoque et rationnelle, poétique et terre à terre.

👀 Retrouvez son portrait, signé Caroline Veunac, sur Télérama.fr
📷 Barbara Neyman / Starface

Des précipitations ont causées des dégâts importants en Californie

 

De fortes pluies provoquées par une tempête majeure ont provoqué des avertissements d'évacuation pour les communautés proches d'une rivière du nord de la Californie qui débordait vendredi, alors que le système continuait de déverser de fortes chutes de neige dans les zones montagneuses où certaines stations de ski ont ouvert pour la saison.

La tempête est arrivée dans le nord-ouest du Pacifique plus tôt cette semaine, tuant deux personnes et privant d'électricité des centaines de milliers de personnes, principalement dans la région de Seattle, avant de traverser le nord de la Californie, où plusieurs routes ont été fermées en raison des inondations et des vents violents qui ont renversé des arbres. Les météorologues ont mis en garde contre le risque d'inondations soudaines et d'éboulements dans les zones au nord de San Francisco en raison de la rivière atmosphérique la plus puissante de cette saison - un long panache d'humidité qui se forme au-dessus d'un océan et traverse le ciel au-dessus des terres. Dans l'État de Washington, plus de 170 000 personnes étaient toujours privées d'électricité vendredi alors que les équipes s'efforçaient de dégager les rues des lignes électriques, des branches tombées et des débris. Les responsables des services publics ont déclaré que les pannes, qui ont commencé mardi, pourraient durer jusqu'à samedi. Des avertissements de coup de vent ont été émis au large de Washington, de l'Oregon et de la Californie, et des avertissements de vents violents étaient en vigueur dans certaines parties du nord de la Californie et de l'Oregon vendredi. Des avertissements de tempête hivernale ont été émis pour certaines parties des Cascades de Californie et de la Sierra Nevada.

Le service météorologique national de Reno a signalé une rafale de vent de 128 mph dans la matinée au sommet de la station de ski de Palisades Tahoe, à environ 16 km au nord-ouest du lac Tahoe, où certaines pistes de ski sont restées ouvertes.

Pour en savoir plus sur la météo, consultez le lien dans la bio.

300 milliards de dollars de financement annuel pour les pays pauvres

 

A l'issue de deux semaines de négociations houleuses, les pays du monde entier réunis à Bakou ont approuvé dimanche un accord prévoyant au moins 300 milliards de dollars de financements annuels pour les pays en développement, qui en exigeaient beaucoup plus pour combattre le changement climatique.

Après deux nuits de prolongations à la COP29, les pays pauvres et vulnérables se sont résignés à accepter cet engagement financier des pays développés à l'horizon 2035, qui relève leur engagement actuellement fixé à 100 milliards de dollars par an. #afp

Des milliers de personnes ont défilé samedi pour réclamer un "sursaut" contre les violences faites aux femmes

 

"La honte doit changer de camp": de Paris à Marseille, des milliers de personnes - beaucoup de femmes, mais aussi des hommes - ont défilé samedi pour réclamer un "sursaut" contre les violences faites aux femmes, sur fond d'onde de choc provoquée par le procès hors norme des viols de Mazan.
"Un métro toutes les deux minutes, un viol toutes les sept minutes", dénonce un panneau dans le défilé parisien parti de la gare du Nord vers Bastille.
"Il faut mettre en place très rapidement une loi sur le consentement. Ce n'est pas parce qu'on ne dit rien, qu'on est d'accord", plaide Marie-Claire Abiker, 78 ans, infirmière retraitée.
"C'est la première fois que je viens. On n'est jamais assez pour défendre les droits", commente Marguerite de Verdun 37 ans, agente photo, venue avec son fils de deux ans et demi : "C'est important que mon fils participe à l'évolution des pensées . Ça peut se faire dès le plus jeune âge" #AFP

📷 Stéphane DE SAKUTIN
@thibaudmoritz

Max Verstappen décroche un quatrième titre consécutif de Champion du monde de formule 1

 

Il lui suffisait de finir devant Lando Norris. Mission accomplie : en terminant à la cinquième place du Grand Prix de Las Vegas ce dimanche, Max Verstappen (Red Bull) a fait mieux que son rival britannique (sixième), et s’est adjugé le titre de champion du monde de Formule 1, avant même les deux derniers grands prix. C’est la quatrième couronne consécutive pour «Mad Max», qui a dû s’employer davantage cette année que les deux précédentes pour l’emporter. En remportant sept des dix premières courses du calendrier, le Néerlandais de Red Bull pensait pourtant s’être mis à l’abri.
Mais il a ensuite entamé une disette qui a concordé avec le retour en forme de McLaren et notamment de Lando Norris. Dix grands prix plus tard, Verstappen sentait le souffle du Britannique sur sa nuque, avec un écart de moins de 50 points. Finalement, le triple champion du monde en titre a mis un terme quasi définitif au suspense lors de l’antépénultième course, au Brésil. Parti de la 17e place sur la grille, il a remporté un grand prix époustouflant pour reprendre ses aises au classement. Il ne lui restait plus qu’à finir le travail à Las Vegas.

Crédit : AFP

48% de la population française se dit favorable à stopper totalement l'immigration


Thématique majeure des dernières échéances électorales, l’immigration semble de plus en plus polariser la société française. D’après une enquête de l’institut CSA* pour le Journal du Dimanche , Europe 1 et CNews, 48% de la population se dit désormais favorable à «l’immigration zéro», c’est-à-dire à l’arrêt total des flux migratoires vers la France. Si 51% des Français restent «contre» (1% ne se prononce pas), la proportion de «pour» a augmenté de sept points par rapport à la dernière enquête de l’institut sur le sujet, en 2021.
L’écart est faible dans toutes les catégories de population. Si les hommes se montrent plus défavorables à l’arrêt total de l’immigration (55%), les femmes en sont globalement partisanes (53%). Les moins de 35 ans plébiscitent également d’une courte tête l’endiguement complet des flux migratoires (51%), à l’inverse des plus de 50 ans (52%). Quant au critère professionnel, les CSP+ s’avèrent majoritairement contre l’idée d’une immigration zéro (54%), quand les CSP- la souhaitent dans les mêmes proportions.

Crédit : AFP

La une de Libération du lundi 25 novembre 2024

 

Barnier menacé : la gauche aux aguets. C'est la une de

lundi

"L'entreé au Panthéon d'un historien comme Marc Bloch parle d'avenir"

 

«Pour son œuvre, son enseignement et son courage, nous décidons que Marc Bloch entrera au Panthéon», a déclaré Emmanuel Macron, samedi 23 novembre, à l’occasion d’un déplacement commémoratif à Strasbourg. Après la panthéonisation du communiste arménien Missak Manouchian, la nation rendra donc hommage à l’historien et résistant, fusillé par l’occupant allemand en 1944 après avoir été torturé. L’auteur de «l’Etrange Défaite», incontournable récit de la débâcle française de 1940, a profondément renouvelé le champ historique en l’ouvrant aux sciences sociales. Le professeur au Collège de France Patrick Boucheron, médiéviste comme Marc Bloch, se réjouit de cette décision. Il rappelle la conception rassembleuse du savoir que défendait le cofondateur de la revue des «Annales d’histoire économique et sociale», et son idéal de vérité qui devrait, aujourd’hui, nous inspirer.

👉 L'intégralité de l'entretien par Anastasia Vécrin est à lire dans l'appli Libé

📷 Bridgeman Images

Boycottez X un dilemme plus complexe que prévu

 

Quitter X (ex-Twitter) pour une autre plateforme, ou rester fidèle à ce réseau social qui a révolutionné la manière de communiquer en une quinzaine d’années ? L’hémorragie semble dorénavant impossible à contenir dans les mondes de la recherche, du militantisme et de l’édition, qui ouvrent en masse des comptes sur le réseau social BlueSky. Elle a commencé à l’annonce de la victoire de Donald Trump, le 6 novembre, plusieurs stars américaines, de l’écrivain Stephen King à la chanteuse Barbra Streisand, ont claqué la porte de X, racheté par le milliardaire américain Elon Musk en 2022.

Pour les démocrates, de la gauche à une partie de la droite, impossible de fermer les yeux sur la place que Musk a prise dans le débat démocratique, et sur ses méthodes pour faire réélire Donald Trump au bulldozer – quitte à publier, par exemple une fausse déclaration de Kamala Harris créée par l’intelligence artificielle, le patron de Tesla multipliant par ailleurs les posts racistes et transphobes. Récompensé par un poste de directeur du «Département de l’efficacité gouvernementale» (Doge), Musk est dorénavant un acteur à part entière de la nouvelle administration qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Se pose alors un dilemme moral pour les twittos : comment continuer de défendre des valeurs progressistes sur une plateforme dont les algorithmes attisent les antagonismes et soufflent sur les braises des déchirures entre communautés, qu’elles soient ethniques, sexuelles et religieuses ? Une partie de ceux qui croyaient à une victoire de Kamala Harris sont restés hagards.

👉 L'intégralité de l'article d'Adrien Naselli est à lire dans l'appli Libé

📷 Jaque Silva / Zuma. Rea

Il y'a un siècle les sardinières de Douarnenez entamaient leur grève victorieuse


Il y a des luttes sociales qui font date. Le mouvement des gilets jaunes à l’hiver 2018-2019, les grèves contre le «plan Juppé» en fin d’année 1995, ou encore Mai 68. Il y a un siècle, la Bretagne a aussi connu la sienne, avec la grève des sardinières de Douarnenez. Dans les années 1920, cette petite ville côtière du Finistère est championne de la mise en boîte de sardines, avec 21 conserveries localisées sur le port. Ces usines emploient très majoritairement des ouvrières – les hommes sont pêcheurs – soumises à des conditions de travail difficiles. Les sardinières font des journées à rallonge, de jour comme de nuit, en fonction de l’arrivage du poisson. Elles touchent une minuscule rétribution de 80 centimes par heure, «presque trois fois moins que le salaire normal de l’époque», explique Théo Bernard, historien.

Fin novembre 1924, l’hiver arrive et, comme chaque année, la plupart des conserveries s’apprêtent à réduire leurs effectifs, voire à fermer leurs portes. Le contexte est inflammable : la population subit l’inflation de plein fouet, ce qui aggrave une misère déjà omniprésente dans le quotidien des travailleuses douarnenistes. A l’usine Carnaud, spécialisée dans la fabrication des boîtes de conserve, les ouvrières réclament une augmentation de leur salaire. Le rejet de leurs revendications provoque l’ire des travailleuses qui se mettent en grève et sortent dans la rue, le 21 novembre. Une stratégie qui, à défaut de convaincre les patrons, va convaincre les autres ouvriers. En quelques jours, la grève se généralise. Le 23 novembre, 20 usines sont en grève. Deux jours plus tard, toutes les sardineries sont à l’arrêt, rapidement suivies par d’autres entreprises du secteur de la pêche. C’est toute la ville de Douarnenez qui est bloquée.

La préfecture, qui possède des preuves de l’engagement des briseurs de grève, fait alors pression sur le patronat local pour qu’il accepte de satisfaire les revendications des ouvrières. Les patrons cèdent le 6 janvier, la grève des sardinières est une victoire. Cette mobilisation deviendra une lutte sociale de référence.

👉 L'article de Romain Zanol - @romainznl est à lire dans l'appli Libé


A la marche contre les violences faites aux femmes le procès des viols de Mazan dans tous les esprits

 

Une alarme stridente retentit. Résonnant dans le boulevard Magenta, à Paris, ce son assourdissant vient symboliser la fréquence des viols ou tentatives de viol en France : «Toutes les 2 minutes 30», tonne une militante du collectif #NousToutes, perchée sur un camion, au départ de la manifestation. Il vient rappeler l’urgence d’agir, de se mobiliser. En amont de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, plus de 80 000 personnes ont défilé à Paris, selon l’organisation. Plusieurs dizaines de manifestations étaient organisées partout en France, suivant l’appel de #NousToutes et de plus de 400 organisations ou personnalités. «La culture du viol ne se combat pas que dans les tribunaux. La culture du viol se combat dans nos écoles, dans nos familles, sur nos lieux de travail», martèle la militante féministe, dont le camion s’élance en direction de la place de la Bastille.

«Besoin de combien de procès de Mazan pour voir la vérité en face ?» interroge la pancarte de Séverine. Bonnet à pompon orange la protégeant d’un vent froid cinglant, cette autrice de livre de cuisine de 29 ans se projette : «L’issue de ce procès va avoir une résonance massive. Si les accusés sont libérés ou n’ont que des peines légères, ça ne fera que valider le fait que la moitié de la population, les hommes, peut jouir de la domination des femmes. J’aimerais vraiment que ce procès donne à voir autre chose pour ma génération.» Le nom de Gisèle Pelicot s’affiche en nombre au-dessus de la marée violette, couleur de #NousToutes et des combats féministes. L’une d’elles résume assez sobrement ce qui semble être un ressenti unanime : «Merci Gisèle».

👉 L'intégralité du reportage de Marlène Thomas est à lire dans l'appli Libé

📷 Stephane de Sakutin / @afpphoto

Qui décide qu'une femme est vulgaire ?

 

A Cannes, où a grandi l’autrice de ces lignes, il existait deux femmes panthères. Une mère et sa fille, habillées de leur robe féline de la tête aux pieds before it was cool. C’est-à-dire avant que le motif léopard ne se rhabille des auspices du bon goût, ou en tout cas du goût dominant trouvant là le moyen de s’encanailler un peu. Ces deux-là étaient devenues des mascottes pour les festivaliers parisiens débarquant chaque année en mai pour la grand-messe du cinéma. Tout ce beau monde les adorait. Elles avaient quelque chose de typique, des vraies cagoles bien de chez nous – même si elles venaient du nord de la France –, de ce vulgaire de la côte trop excentrique et trop bronzé dont on pouvait ramener le souvenir amusé à Paris : elles étaient follement exotiques.

C’est leur souvenir, et celui du regard de classe porté sur elles par tout un milieu, qui nous a sauté au visage en lisant l’ouvrage collectif «Vulgaires», dirigé par l’essayiste féministe @valeriereyrobert. Derrière sa couverture léopard et son titre rose pétard, le livre se penche à travers les textes de six autrices sur les injonctions à une féminité normée, dont le «vulgaire» constitue la marge, le banc de touche, l’endroit de l’erreur où il ne faut à tout prix pas atterrir. Une notion qui porte en elle énormément de misogynie et de classisme, donc. La vulgarité «est souvent associée à des excès perçus […] et fréquemment attribuée aux femmes des classes populaires, dont les manières, le langage et l’apparence sont jugés à travers le prisme des normes bourgeoises de respectabilité», écrit Valérie Rey-Robert dans le texte introductif. C’est «un outil puissant de contrôle social» utilisé «pour marquer les femmes des classes populaires comme déviantes ou inférieures».

👉 L'intégralité de l'article de Camille Paix est à lire dans l'appli Libé

📷 Extrait de la série de photographies «Cagoles» de @lisamiquet.

L'historien et résistant Marc Bloch va entrer au Panthéon


En déplacement à Strasbourg pour le quatre-vingtième anniversaire de la libération de la capitale alsacienne, Emmanuel Macron a annoncé ce samedi 23 novembre que l’historien et résistant Marc Bloch allait entrer au Panthéon, «pour son œuvre, son enseignement et son courage». «Homme des Lumières dans l’armée des ombres», selon le président de la République, Marc Bloch avait été arrêté à Lyon par la Gestapo et fusillé trois mois plus tard, après avoir été torturé, en 1944.

Capitaine et Croix de guerre lors de la Première Guerre mondiale, de nouveau mobilisé en 1939, Marc Bloch s’était engagé dans la résistance au tournant des années 1942 et 1943. Il est célèbre pour son ouvrage «L’étrange défaite», écrit en 1940 et publié après la guerre.

👉 Plus d'infos dans l'appli Libé

📷 Bridgeman Images


samedi 23 novembre 2024

"Dans nos mythologies la plus grande divinité est celle de l'eau"



Christiane Taubira (@chtaubiraoff) a fait de la justice, et de la justice sociale tout particulièrement, la pierre angulaire de son combat. Si la parole de l’ancienne garde des Sceaux se fait rare dans les médias depuis son retrait de la campagne présidentielle de 2022, la native de Cayenne, qui revendique un engagement écologiste, prend la parole sur les crises qui secouent ce qu’on appelle communément les outre-mer. Elle réfute ce terme, qui renvoie à un héritage colonial et les cantonne à des territoires à part.

👉 L'intégralité de l'interview par Aurore Coulaud est à lire dans l'appli Libé

📷 Stéphane Lemouton / ABACA

vendredi 22 novembre 2024

La une de Libération du week-end

 

Guerre en Ukraine : la stratégie du voisin fou. C'est la une de

ce week-end. Tir de missiles balistiques, menace d’un conflit mondial et nucléaire : Poutine profite de la transition aux Etats-Unis pour pousser la provocation encore plus loin.

1,208 milliards d'euros c'est le cout global de l'AME dans le projet de loi de finances de 2024

 

Parmi les onze dispositifs de prise en charge sanitaire des étrangers en vigueur dans notre pays, deux sont financés quasi intégralement par la solidarité nationale: l’aide médicale d’État (AME), réservée aux immigrés en situation irrégulière, dont la générosité est sans égale dans le monde, et le séjour pour soins, une procédure qui constitue elle aussi une exception française.
Le coût global de l’AME a été évalué à 1,208 milliard d’euros dans le projet de loi de Finances de 2024, pour près de 500.000 bénéficiaires, soit trois fois plus de personnes qu’il y a vingt ans. Un rapport publié en 2019 par l’Igas (Inspection générale des affaires sociales et sanitaires) met en lumière une différence notable entre la proportion d’immigrés souffrant de pathologies lourdes, requérant des soins coûteux, et celle de la population globale. Les dépenses engagées au titre de l’AME pour les affections du rein et des voies urinaires sont par exemple supérieures de 22,9 % à celles des assurés sociaux. En ce qui concerne le traitement de certains cancers et maladies du sang, les dépenses des bénéficiaires de l’AME sont supérieures de 85,6 % à celles des assurés sociaux. #LeFigaro 

L'agence de presse algérienne confirme l'arrestation de Boualem Sansal

 

L’écrivain et intellectuel franco-algérien Boualem Sansal, critique acharné du régime d’Alger et de l’islamisme, a été arrêté samedi par les autorités algériennes, a annoncé dans un article au vitriol l’agence de presse publique du pays, «Algérie Presse Service», ce vendredi 22 novembre.
«La France Macronito-sioniste (...) s’offusque de l’arrestation de Sansal à l’aéroport d’Alger», a notamment écrit l’APS dans un billet qui contribue inévitablement à l’érosion des relations entre Paris et Alger.

#LeFigaro 

Comment un tableau volé de Suzanne Valadon a atterri aux enchères chez Aguttes

 

La toile a été supprimée jeudi 21 novembre du catalogue d’Aguttes, à l’avant-veille de sa présentation au public. Mais devait être mise aux enchères le 28 novembre dans les murs de la prestigieuse Maison de vente de Neuilly-sur-Seine.
Les amateurs d’art auraient pu alors admirer, entre autres trésors hérités de l’impressionnisme, cette petite nature morte de Suzanne Valadon sobrement intitulée Fleurs dans une potiche. De quoi se mettre l’eau à la bouche en attendant la grande rétrospective Valadon prévue en janvier au centre Pompidou. Sauf que, selon nos informations, l’œuvre en question, datée de 1922, était issue d’un larcin. Elle a été volée cet été à Paris et circulait depuis librement sur le marché de l’art, désormais très friand de cette artiste longtemps invisibilisée.
Les Fleurs dans une potiche sont un plus petit tableau, présenté jusqu’à son retrait chez Aguttes avec une estimation située entre 50 000 et 70 000 euros. Sans doute un peu élevée. Selon nos informations, la maison de vente l’avait gardé sur son catalogue pour permettre à la police d’avancer leur enquête sans attirer l’attention des voleurs. La vraie propriétaire du tableau, une femme de 79 ans, a déposé plainte début septembre au commissariat du XVIe arrondissement de Paris pour abus de faiblesse.

✍️ Info Libé de Tristan Berteloot et Claire Moulène

jeudi 21 novembre 2024

Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2

 

« Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte, @manupayet
Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunion ; son père, mort il y a un peu moins de vingt ans, et qui souffrait de le voir si différent des autres enfants ; sa mère, pour qui le rire n’a pas lieu d’être ; la radio, qui l’a fait connaître ; son accent réunionnais, qu’on lui demandait de mettre en sourdine ; le cinéma, qui cantonne trop souvent ce cinéphile aux comédies sans grand intérêt.

Autocentré ? Pas plus. Plutôt très tendre et follement élégant. D’autant que l’on retient d’abord et avant tout le regard décalé de l’artiste sur lui-même, qui permet de rendre chacune des situations vécues universelle.
Un art dont bénéficie de manière éclatante son dernier spectacle, Emmanuel 2, donné au Théâtre de la Madeleine, à Paris, jusqu’à la fin de l’année, avant de reprendre sa tournée en 2025.

🖊 Entretien signé Yasmine Youssi à lire sur Télérama.fr
📷 @fannydegouville pour Télérama

Jair Bolsonaro a été inculpé par la police fédérale brésilienne pour tentative de coup d'État lors des élections de 2022

 

La police fédérale brésilienne a déclaré jeudi avoir inculpé l'ancien président Jair Bolsonaro et 36 autres personnes pour avoir tenté un coup d'État pour le maintenir en fonction après sa défaite électorale aux élections de 2022.
Les conclusions devaient être transmises jeudi à la Cour suprême du Brésil pour être renvoyées au procureur général Paulo Gonet, qui soit sera d'accord avec les charges et placera l'ancien président en procès, soit jettera l'enquête.
L'ancien dirigeant de droite a nié toutes les affirmations qu'il a tenté de rester en fonction après sa défaite électorale en 2022 à son rival, le président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva. Bolsonaro a fait face à une série de menaces légales depuis lors.

#APPhoto par Rebecca Blackwell, dossier

Le portrait de Dorian Tillier

  On la connaissait miss météo, aux textes finement ourlés et aux imitations téméraires ; scénariste-actrice virevoltante dans "Monsieu...