Le photoreporter de 44 ans a été récompensé samedi pour son travail dans la bande de Gaza où, malgré le danger et la crainte d’être pris pour cible, il a travaillé sans relâche pour témoigner des premiers mois de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur le sud d'Israël, le 7 octobre 2023.
"Je suis très heureux de gagner ce prix pour la troisième fois. Je veux dire à mes collègues à Gaza que notre message est bien reçu. Le monde entier regarde Gaza à travers nos objectifs", a réagi Mahmud Hams, qui travaille pour l’AFP depuis 21 ans.
"Ce prix est un hommage mérité au travail absolument remarquable réalisé par Mahmud dans des circonstances inimaginables", a salué le directeur de l’Information de l’AFP, Phil Chetwynd.
"C'est aussi une reconnaissance pour l'excellent travail des journalistes de l'AFP à Gaza, en Cisjordanie, en Israël, au Liban et dans tout le Moyen-Orient, qui risquent souvent leur vie pour rendre compte de cette actualité particulièrement complexe avec professionnalisme, équité et humanité".
En septembre, Mahmud Hams avait déjà remporté le Visa d’or News à Perpignan, l'une des plus prestigieuses récompenses pour les photojournalistes du monde entier.
Après le 7 octobre 2023, faute de pouvoir envoyer des renforts, l‘AFP ne pouvait que compter sur son bureau de la ville de Gaza, comprenant notamment neuf journalistes, pour couvrir la guerre depuis le territoire palestinien assiégé.
Demeurés plusieurs mois dans la bande de Gaza sans possibilité de sortir, l’ensemble des personnels de l’Agence et leurs familles ont depuis été évacués.
L’Agence continue de couvrir la guerre avec d’autres journalistes palestiniens, en contact étroit avec le bureau de Jérusalem qui organise la couverture depuis le début des hostilités.
Mahmud Hams a quitté Rafah en février 2024 avec sa famille et travaille depuis pour l’AFP au Qatar.
📷 @mahmudhams AFP
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