Dans cette vallée rurale qui vit de l’industrie textile, les jeunes Villemin sont de ceux qui ont « réussi ». Christine coud des cols de chemise dans une usine et Jean-Marie, nommé contremaître à 23 ans, travaille pour un équipementier automobile. Ils ont acquis un terrain sur les hauteurs de Lépanges et fait construire une maison, dans laquelle ils emménagent quand Grégory a 1 an. Dans leur dos, on les appelle « les Giscard », comme le couple présidentiel. C’est dire le décalage de perception avec la réalité. A l’automne 1984, Jean-Marie Villemin vient de finir des travaux d’agrandissement, car le couple désire un deuxième enfant.
C’est une vie de bonheur auprès de Grégory, petit garçon rieur et précoce, dont la plus grande joie est de filer à moto avec son père dans la forêt. Christine l’habille toujours avec soin. Le 15 octobre 1984, elle a d’ailleurs posté une lettre avec un chèque pour commander des vêtements chez Vertbaudet. Comment imaginer que le lendemain son fils sera mort ?
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Illustration : YASMINE GATEAU
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 3 octobre 2024
Face aux tourments judiciaires la reconstruction des Villemin
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