samedi 31 décembre 2022

Vivienne Westwood est morte


Elle était une icone de la contre-culture britannique. 

Née en 1941 à Tintwistle, village du Derbyshire, Vivienne Westwood est morte jeudi, à 81 ans. Entre-temps, elle s’est imposée comme une pionnière de la mode, qu’elle a à la fois bousculée et irriguée, et comme une figure simultanément typique et disruptive de son pays, dont elle restait un poil à gratter politique, engagée notamment, depuis les années 2000, sur le versant écologique. 

Et si elle avait abandonné en 2016 la direction artistique de sa griffe à son époux Andreas Kronthaler, un Autrichien de 25 ans son cadet rencontré alors qu’il était son étudiant, elle en demeurait la tête de pont emblématique et charismatique, qui était encore venue saluer à la fin du défilé parisien de la marque, en mars. Elle avait le cheveu raisonnablement blanc quand on l’avait surtout connue incendiaire, peroxydée ou rousse. 

Mais on savait Vivienne Westwood en feu forever.

Elle a aussi prôné l’anticonsumérisme, le végétarisme, bataillé contre la fourrure, défendu Julian Assange (notamment en apparaissant, enfermée dans une cage et habillée en tailleur jaune canari, devant le tribunal d’Old Bailey à Londres pour signifier son soutien au fondateur de WikiLeaks alors menacé d’extradition de la Grande-Bretagne vers les Etats-Unis), martelé l’innocence de la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, ou encore, tout récemment, justifié la projection de soupe sur les Tournesols de Van Gogh par des militants écologistes – «Les jeunes sont désespérés. Ils portent un t-shirt qui dit “Arrêtons le pétrole”. Ils font quelque chose». Aussi rutilante qu’a été sa trajectoire dans la mode, qui a assis une marque indépendante au niveau international, elle restait fidèle à elle-même, à cette jeune femme qui avait déboulé dans le sérail en artificière du dresscode punk dans les années 70.

👉 L'article complet de Sabrina Champenois est à lire dans l'appli Libé

📷 Vivienne Westwood à Londres en 1977.

 @mirrorpix_archive / @gettyimages

Pelé et la musique


Le 31 août 1969, Pelé marquait l’unique but de la rencontre Brésil-Paraguay, devant les 183 000 spectateurs qui remplissaient le stade Maracana de Rio. 

La victoire qualifiait la sélection auriverde pour le Mondial 70 au Mexique, qu’elle remportera, mais le buteur ne s’est guère attardé pour fêter l’événement. Il avait rendez-vous le soir même avec l’immense chanteuse Elis Regina pour enregistrer, en duo, ce qui deviendra son premier disque.

L’initiative revenait au musicien Roberto Menescal, directeur artistique du label Philips, qui savait que Pelé composait et chantait. «Pas de grandes chansons, notera-t-il plus tard. Mais des choses simples, bonitinhas [«assez jolies», ndlr].» Le producteur, au rôle fondamental dans la naissance de la bossa nova, a choisi d’enregistrer dans un appartement, pour éviter que le studio n’intimide le débutant. Pelé n’est pourtant pas un mauvais chanteur et il n’est pas ridicule à la guitare : il maîtrise la batida, la pulsation syncopée de la bossa-nova.

Deux titres sont mis en boîte, Perdão não tem («c’est impardonnable»), sur une rupture amoureuse, et Vexamão («humiliation»), où Pelé ironise sur ses limites musicales. Le disque est mis en vente peu avant le Mondial mexicain, en 1970, considéré comme l’apogée de la carrière d’«O Rei». Publié dans de nombreux pays, le disque n’est pas un succès.

Il faut attendre 1977 pour entendre à nouveau Pelé chanter. C’est sur la bande originale du documentaire Pelé, qui retrace son aventure aux Etats-Unis. O Rei a en effet signé au New York Cosmos en 1975, après dix-neuf ans passés à Santos, son club formateur. Les fondateurs et mécènes de l’équipe new-yorkaise sont les frères Ahmet et Nesuhi Ertegun, devenus milliardaires grâce à leur label musical Atlantic, qui a lancé Ray Charles, Aretha Franklin, Otis Redding ou Led Zeppelin. Le contrat de 4 millions de dollars signé par le meilleur footballeur du monde prévoyait d’ailleurs un aparté musical.

👉 L'article complet de François-Xavier Gomez est à lire dans l'appli Libé

📷 Pelé avec le Français Sacha Distel, vers 1965. 

Popperfoto via @gettyimages

Sara Khademalsharieh

Sara Khademalsharieh a lâché les cheveux. 

Grand maître international, l’Iranienne a participé aux championnats du monde d’échecs de parties rapides, organisés cette semaine par la Fédération internationale des échecs (Fide) à Almaty, au Kazakhstan. Sans le hijab obligatoire. 

Cette décision, très courageuse, est considérée comme une manifestation de soutien aux manifestations qui ont lieu en l’Iran depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation à Téhéran pour une supposée violation du code vestimentaire strict du pays pour les femmes.

La photo de la grand maître - à peine plus âgée, 25 ans - sans son voile s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux depuis lundi. La fédération iranienne d’échecs n’a pas tardé à réagir et a tenté d’éteindre l’incendie. «Cette joueuse a participé à titre personnel et à ses propres frais» au tournoi, a déclaré ce mercredi Hassan Tamini, directeur de l’instance, cité par l’agence de presse Fars. 

«Khademalsharieh n’a pas participé à ces compétitions par l’intermédiaire de la fédération. Elle est allée de façon indépendante», a-t-il insisté.

Certaines athlètes iraniennes sont récemment apparues dans des compétitions sans se couvrir la tête. Début novembre, Téhéran avait dénoncé, avec les mêmes arguments, la participation d’une sportive iranienne à une compétition en Turquie lors de laquelle elle a reçu un prix, sans voile, pour une épreuve de roller sur piste.

📷 Sara Khademalsharieh à Almaty. 

Capture d'écran Twitter @arefiarmin

Les mâles piquent aussi

 

C’est une découverte qui en surprendra plus d’un. 

Les guêpes mâles n’ont pas de dard. Alors, comment piquent-ils ? Avec leur organe génital, tout simplement. Celui-ci porte d’efficaces épines que les mâles utilisent comme arme pour ne pas finir dans le ventre de leurs prédateurs, comme le révèle très sérieusement une étude japonaise publiée dans la revue @currentbiology.

C’est grâce à une piqûre accidentelle que des scientifiques japonais ont découvert ce mécanisme de défense chez les guêpes mâles qui, contrairement aux femelles, ne possèdent pas le redoutable aiguillon contenant le venin. Malgré ce handicap, ils parviennent à échapper à leurs prédateurs via des comportements jusqu’ici mal compris. L’hypothèse que certains insectes mâles puissent piquer avec leurs parties génitales avait été émise par des scientifiques, «mais il manquait la preuve», explique Shinji Sugiura, de l’Université de Kobe, co-auteur de l’étude. 

Ce spécialiste des stratégies anti-prédatrices chez les animaux a eu la puce à l’oreille quand l’une de ses étudiantes, Misaki Tsujii, également co-autrice de l’étude, s’est fait piquer par une guêpe maçonne mâle. «J’ai essayé de me faire piquer à mon tour, et comme je pensais que les mâles étaient inoffensifs, j’ai été très surpris de ressentir la douleur d’une piqûre», raconte Shinji Sugiura.

Il suspecte alors les deux larges épines réparties de part et d’autre du pénis de l’insecte d’avoir provoqué la douleur. Hypothèse qu’il décide de tester en laboratoire, en offrant des guêpes en repas à deux espèces de grenouilles arboricoles. 

«On a observé beaucoup de mâles qui, au moment de l’attaque, perçaient la bouche ou d’autres organes des grenouilles avec leurs parties génitales», décrit-il.

👉 L'article complet est à retrouver dans l'appli Libé

📷 Michel Rauch / @biosphotolibrary

jeudi 29 décembre 2022

La une de Libération du vendredi 30 décembre 2022

 

Pelé, Seleciao. 

La une de @liberationfr ce vendredi.

👉 Le footballeur mythique de l’équipe du Brésil, trois fois champion du monde, est mort jeudi à 82 ans.

📷 ABACA

Le roi Pelé n'est plus

 

C'est la fin d'une légende : Pelé, numéro 10 mythique de l’équipe du Brésil, est mort à 82 ans. 

Il a donné au foot une dimension planétaire.

📷 Pelé le 17 juin 1970, lors de la finale de Coupe du monde entre le Brésil et l'Italie, organisée au Mexique. Jean-Michel Bancet, Icon Spo

mercredi 28 décembre 2022

Linda de Zuza est morte

 

La chanteuse populaire d’origine portugaise Linda de Suza est décédée mercredi à l’hôpital de Gisors en Normandie. 

Âgée de 74 ans, elle avait été transférée à l’hôpital «pour insuffisance respiratoire et positive au Covid 19», précise son agent Fabien Lecoeuvre.

Très populaire en France dans les années 1980, Linda de Suza avait notamment ému avec «La Valise en carton», le récit de son passage clandestin de la frontière française avec un seul bagage. Cette autobiographie avait été vendue à 2 millions d’exemplaires, été adaptée en comédie musicale et en série télévisée.

Celle qui était destinée à devenir concierge d’immeuble et avait persévéré à percer dans la musique avait vendu des millions de disques, essentiellement en France, de chansons de variété comme «Le Portugais» ou «Tiroli-Tirola». 

Elle avait participé à la tournée des vieilles gloires «Âge tendre», en 2017.

📷 Frédéric Reglain / GAMMA-RAPHO

mardi 27 décembre 2022

Noël à Kyiv


L'Eglise orthodoxe ukrainienne a, pour la première fois, autorisé ses ouailles à choisir leur date de Noël – le 25 décembre (comme en Europe) ou le 7 janvier. 
Mais pour fêter quoi quand les pénuries d’électricité et les épreuves transforment la vie en combat quotidien ? Après dix mois de résistance, la résilience se paye à un prix très élevé.

Extrait du reportage de @stefsiohan dans Libération (lien en story) :

Station-service Okko, remblai du Dniepr 8A, la tête dans le volant. 
Enième itération d’un vendredi dans le noir. 
Il est 21 h 55 et il ne reste plus que 50 km au réservoir avant la panne sèche, et ailleurs dans le quartier plongé dans le noir de la rive gauche de Kyiv, les enseignes sont éteintes, faute de générateur. 
Ou bien leurs terminaux de paiement ne fonctionnent pas, faute de réseau. «Trop tard, il n’y a plus de 95 sans plomb, pas de camion-citerne avant demain», grogne le pompiste. 
A l’intérieur, les caissières retournent sur le gril les saucisses des sempiternels hot-dogs. 
«L’alcool, c’est fini après 22 heures», assène une d’entre elles à ceux qui sont en recherche d’autres liquides pour affronter le couvre-feu. 
Pour les chanceux, il reste encore du diesel. 
Deux soldats happent les deux derniers jerrycans en plastique rouge qui, à l’unité, coûtent plus cher qu’un plein avant guerre.

Dans la boutique, la playlist semble rayée sur Chtchedryk, ce chant de Noël ukrainien de 1914 qui a conquis le monde sous le nom de Carol of the Bells. 
En temps de paix, une aimable ritournelle à la forme parfaite qui plonge les âmes dans le coton, mais qui, dans le contexte présent, touche un nerf sensible et douloureux. 
Car à quoi bon fêter, et puis quoi ? L’idée même de vacances, de repos, est devenue une injure au sens commun qui veut que l’effort ne stoppe jamais. 
Si on arrête de travailler, de se battre, de résister, c’est la fin.

📸 @zanderavery / Reuters


Marche blanche à Paris

 

«Quand on est kurde, on n’est pas en sécurité.» 

Mazlum, casquette sur la tête et café à la main, se recueille dans le centre culturel Ahmet-Kaya. Le jeune homme a fait le déplacement depuis Rennes pour participer à la marche blanche parisienne de ce lundi midi, en hommage aux trois Kurdes tués ici même vendredi. 

«Je suis parti ce matin avec mes frères pour être là à temps. En tant que Kurdes, c’est important d’être ici», précise Mazlum, en France depuis vingt ans. En face, dans la grande salle, un mémorial a été érigé. Plusieurs bougies et des photos des victimes, Mir Perwer, Emine Kara et Abdurrahman Kizil, sont exposées. 

Le suspect de ce triple meurtre, un retraité français de 69 ans ouvertement raciste, a été mis en examen ce lundi et incarcéré.

La marche se déroulait entre le lieu de la tuerie de 2022 au niveau du centre culturel kurde Ahmet Kaya rue d’Enghien et le lieu de l’assassinat de 2013 au 147 rue Lafayette. 

Les portraits affichés sont ceux d'Evin Goyi / Emine Kara, Abdullah Kizil, Mir Perwer, Sakine Cansiz, Rojbîn-Fidan Dogan et Leyla Saylemez.

📸 @stephanelagoutte

La tempête Elliott




La tempête Elliott aux Etats-Unis a causé la morts de 32 personnes. 
Près de 200 000 foyers sont encore privés d’électricité. 
Depuis jeudi, une grande partie du pays est paralysée par la tempête qui mêle neige, vent et températures frigorifiques. 
De nombreuses routes sont impraticables et des milliers de vols annulés. 
Ce restaurant est recouvert de stalactites formées par l'eau du lac Erié soufflée par le vent.

📸 Kevin Hoak / Reuters

Mort de Francoise Bourdin


La romancière Françoise Bourdin, une des plus lues en France avec près de 50 livres écrits et 15 millions d’ouvrages vendus, est décédée dimanche à l’âge de 70 ans, a annoncé ce lundi son éditeur. Son dernier roman, publié en mai 2022, s’intitule «Un si bel horizon»


«J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille de Françoise Bourdin, à ses deux filles, Fabienne et Frédérique, à ses petits-enfants, je pense à toutes les équipes, de Belfond, de Plon et de Pocket, qui ont travaillé avec elle depuis tant d’années, ainsi qu’à ses millions de lecteurs fidèles», a déclaré la directrice générale du groupe, Michèle Benbunan.

📸 Stephane De Sakutin / AFP

Martine Henry



Le portrait ce week-end est consacré à Martine Henry, la mère de Jonathann Daval
Dans un livre, elle revient avec son amour et sa franchise sans filtre sur son fils, assassin de son épouse Alexia.

Désormais, Martine Henry peut le dire. 
Elle peut prononcer ces mots, si longtemps restés coincés au fond de sa gorge : «Mon fils est un criminel.» 
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, Jonathann Daval, alors 33 ans, a frappé et étranglé son épouse et premier amour, Alexia, 29 ans, avant de brûler son corps dans les bois. 
Le 21 novembre 2020, la cour d’assises de la Haute-Saône l’a condamné à 25 ans de réclusion criminelle. 
Du fait divers feuilletonné, chacun se souvient des larmes de crocodile de l’informaticien ne payant pas de mine, silhouette fine et teint blafard. 
Dans les annales cathodiques, demeure cette marche blanche où l’imposteur sanglote dans les bras de sa belle-famille, lui, le gendre chéri comme un fils. 
Trois mois plus tard et des aveux, l’affaire Daval devient le nom d’une duperie nationale.

Martine Henry est la mère du menteur, la mère du «monstre». 
Celle dont la souffrance n’a pas droit de cité, celle dont on attendrait qu’elle accable son fils et qui a encore «la chance» d’en avoir un quand, en face, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot n’ont plus qu’un sépulcre où pleurer l’absence de leur fille. 
«Je ne cautionne pas ce qu’il a fait, mais il reste mon fils», dit une voix fatiguée dans le hall d’hôtel où on la rencontre, près de la gare de Lyon. 
L’assistante maternelle a fait l’aller-retour, depuis son village à mi-chemin entre Dijon et Besançon pour participer à une signature dans une librairie parisienne pour Moi, maman de Jonathann, coécrit avec la journaliste Plana Radenovic
«La place d’une mère, la place de la famille d’un meurtrier n’existe pas dans notre société. 
Elle n’a rien fait, rien à se reprocher, pourtant, elle est perçue, elle aussi, comme une coupable», postface Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval.

Le portrait complet, par Chloé Pilorget-Rezzouk, est à retrouver dans l'application Libération

📸 @clairejachymiak

Attaque meurtrière à Paris

 

Entre 2.000 et 3.000 personnes se sont rassemblées ce samedi à Paris au lendemain de l’attaque au cours de laquelle trois kurdes ont été tués. 

Ils disent leur colère et leurs suspicions sur la responsabilité de l’Etat turc, contre qui ils sont en guerre, alors que l’assaillant présumé a reconnu un geste «raciste».

Depuis le socle de la statue de la République des jeunes ont lancé une pluie de fumigènes et des feux d’artifice en guise d’hommage aux «étoiles du peuple kurde» tuées. Deux hommes et une femme sont morts dans l’attaque perpétrée vendredi: Emine Kara, aussi connue sous son nom de guerre Evin Goyi, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, selon le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), Abdulrahman Kizil, «un citoyen kurde ordinaire», habitué du centre culturel, et Mir Perwer, un chanteur kurde reconnu comme réfugié politique et «poursuivi en Turquie pour son art», selon le CDK-F.

Alors que le tireur présumé aurait reconnu au moment de son arrestation le caractère «raciste» de son geste, selon des sources policières, seule une pancarte pointe la responsabilité éventuelle de l’extrême-droite. Ici, ce n’est pas la thèse majoritaire. En revanche, les doutes sur l’implication de l’Etat turc et de son président turc, Recep Tayyip Erdoğan, contre qui le PKK est en guerre, sont sur presque toutes les lèvres, bien qu’aucun élément de l’enquête ne permette de l’étayer à ce stade.

Le reportage complet d'Eve Szeftel et Juliette Delage est à lire dans l'application Libération

Et le tout nucléaire fut !

 

La France plongée dans le noir. 

C’était il y a quarante-quatre ans, le 19 décembre 1978 à 8h27 exactement. Par ce matin d’hiver particulièrement froid, une surcharge sur une ligne à haute tension fait disjoncter l’ensemble du réseau. Presque tout le pays se retrouve à l’arrêt. Métros, trains, feux tricolores, ascenseurs, radiateurs sont en carafe, semant une indescriptible pagaille. 

Même les centrales électriques tombent une à une en panne… faute d’électricité pour les alimenter. 

Il faut près d’une journée à EDF pour rétablir le réseau. Comme aujourd’hui, où les menaces de délestages, et même de coupures intempestives, planent sur les usagers, le coupable était, en 1978, tout trouvé : les écologistes opposés au nucléaire. Ce jour-là, l’atome sort grand gagnant de l’incident. 

Les nucléaristes trouvent un nouvel élan, et les régions réfractaires à à la construction de centrales sont menacées de surcoûts. La politique du « tout-électrique » virera finalement vite au « tout-nucléaire ». 

📷 François Lochon/Gamma-Rapho
✏️ Benoît Hopquin

jeudi 22 décembre 2022

Zelensky à Washington


Le président Joe Biden accueille Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche à Washington, ce mercredi.

L'historien militaire Michel Goya, dans Libération : "Il s’agit de son premier déplacement hors des frontières de l’Ukraine depuis le début de la guerre. Le choix des Etats-Unis n’est pas un hasard puisqu’ils sont le plus grand allié de Kyiv depuis de nombreuses années, et plus particulièrement depuis le début de l’invasion. 

Historiquement, cette visite rappelle la rencontre, en août 1941, entre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, et le président américain, Franklin Roosevelt, alors que l’Angleterre résiste seule à l’Allemagne nazie et que celle-ci vient d’envahir l’Union soviétique."

📸 Andrew Harnik / AP Photo

Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2

  « Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte,  @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...