Grand maître international, l’Iranienne a participé aux championnats du monde d’échecs de parties rapides, organisés cette semaine par la Fédération internationale des échecs (Fide) à Almaty, au Kazakhstan. Sans le hijab obligatoire.
Cette décision, très courageuse, est considérée comme une manifestation de soutien aux manifestations qui ont lieu en l’Iran depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation à Téhéran pour une supposée violation du code vestimentaire strict du pays pour les femmes.
La photo de la grand maître - à peine plus âgée, 25 ans - sans son voile s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux depuis lundi. La fédération iranienne d’échecs n’a pas tardé à réagir et a tenté d’éteindre l’incendie. «Cette joueuse a participé à titre personnel et à ses propres frais» au tournoi, a déclaré ce mercredi Hassan Tamini, directeur de l’instance, cité par l’agence de presse Fars.
«Khademalsharieh n’a pas participé à ces compétitions par l’intermédiaire de la fédération. Elle est allée de façon indépendante», a-t-il insisté.
Certaines athlètes iraniennes sont récemment apparues dans des compétitions sans se couvrir la tête. Début novembre, Téhéran avait dénoncé, avec les mêmes arguments, la participation d’une sportive iranienne à une compétition en Turquie lors de laquelle elle a reçu un prix, sans voile, pour une épreuve de roller sur piste.
📷 Sara Khademalsharieh à Almaty.
Capture d'écran Twitter @arefiarmin
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