mardi 27 décembre 2022

Attaque meurtrière à Paris

 

Entre 2.000 et 3.000 personnes se sont rassemblées ce samedi à Paris au lendemain de l’attaque au cours de laquelle trois kurdes ont été tués. 

Ils disent leur colère et leurs suspicions sur la responsabilité de l’Etat turc, contre qui ils sont en guerre, alors que l’assaillant présumé a reconnu un geste «raciste».

Depuis le socle de la statue de la République des jeunes ont lancé une pluie de fumigènes et des feux d’artifice en guise d’hommage aux «étoiles du peuple kurde» tuées. Deux hommes et une femme sont morts dans l’attaque perpétrée vendredi: Emine Kara, aussi connue sous son nom de guerre Evin Goyi, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, selon le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), Abdulrahman Kizil, «un citoyen kurde ordinaire», habitué du centre culturel, et Mir Perwer, un chanteur kurde reconnu comme réfugié politique et «poursuivi en Turquie pour son art», selon le CDK-F.

Alors que le tireur présumé aurait reconnu au moment de son arrestation le caractère «raciste» de son geste, selon des sources policières, seule une pancarte pointe la responsabilité éventuelle de l’extrême-droite. Ici, ce n’est pas la thèse majoritaire. En revanche, les doutes sur l’implication de l’Etat turc et de son président turc, Recep Tayyip Erdoğan, contre qui le PKK est en guerre, sont sur presque toutes les lèvres, bien qu’aucun élément de l’enquête ne permette de l’étayer à ce stade.

Le reportage complet d'Eve Szeftel et Juliette Delage est à lire dans l'application Libération

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