Les Bleus tenaient à les remercier. Les fans tricolores voulaient eux aussi leur dire merci. Un couac dans la com entre la ministre des Sports, la FFF et son président Noël Le Graët a laissé poindre un doute – vite levé – sur la venue des joueurs place de la Concorde à Paris, sitôt leur avion atterri à Roissy.
Le message a été bien reçu malgré tout : il y avait du monde au bas du balcon du Crillon dans cette soirée tiède de décembre, au lendemain de la défaite de l’équipe de France en finale
21h38. Les Bleus se montrent enfin, acclamés comme il se doit.
Dans la nuit et la fumée des fumigènes, difficile de distinguer les visages. Seulement des signes de main. «On voit pas grand chose», glisse Lakdar, 47 ans, Lillois de passage dans la capitale avec ses deux filles, au milieu de feux d’artifice improvisés. «Mais bon, l’important c’est d’être unis et solidaires.» «Ah il y a Grizou ! Et Giroud qui fait coucou !», s’exclame une femme derrière ses jumelles, ses amies tentant tant bien que mal de suivre la scène. La communion a duré une vingtaine de minutes, rythmées par les clapping et les «Merci Didier», avant que les gens se dispersent. Un jeune, en partant : «C’est quand même mieux les Champs.»
L'article complet de Romain Métairie est à retrouver dans l'application Libération
📸 Geoffroy Van der Hasselt / AFP
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