«Quand on est kurde, on n’est pas en sécurité.»
Mazlum, casquette sur la tête et café à la main, se recueille dans le centre culturel Ahmet-Kaya. Le jeune homme a fait le déplacement depuis Rennes pour participer à la marche blanche parisienne de ce lundi midi, en hommage aux trois Kurdes tués ici même vendredi.
«Je suis parti ce matin avec mes frères pour être là à temps. En tant que Kurdes, c’est important d’être ici», précise Mazlum, en France depuis vingt ans. En face, dans la grande salle, un mémorial a été érigé. Plusieurs bougies et des photos des victimes, Mir Perwer, Emine Kara et Abdurrahman Kizil, sont exposées.
Le suspect de ce triple meurtre, un retraité français de 69 ans ouvertement raciste, a été mis en examen ce lundi et incarcéré.
La marche se déroulait entre le lieu de la tuerie de 2022 au niveau du centre culturel kurde Ahmet Kaya rue dEnghien et le lieu de lassassinat de 2013 au 147 rue Lafayette.
Les portraits affichés sont ceux d'Evin Goyi / Emine Kara, Abdullah Kizil, Mir Perwer, Sakine Cansiz, Rojbîn-Fidan Dogan et Leyla Saylemez.
📸 @stephanelagoutte
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