jeudi 29 septembre 2022

La une de Libération du jeudi 29 septembre 2022

 

À la une de Libération jeudi : chantage, sévices et clés USB. 

Nasser al-Khelaïfi, le patron du PSG, au cœur d’un scandale. 

Cette enquête exclusive est à lire aussi sur le site de Libé, le lien est disponible en story et story à la une.

 @nicolasmessyasz / @studiohanslucas

mardi 27 septembre 2022

La une de Libération du mercredi 28 septembre 2022


Enquête sur l'enseignement privé : les prédateurs du supérieur. 

La une de @liberationfr ce mercredi.

➡️ Derrière les écoles privées, qui attirent de plus en plus d’étudiants, se cachent des fonds d’investissement pour qui la rentabilité prime. 

Une dérive facilitée par les pouvoirs publics.

✏️ @benjamin_adam_

lundi 26 septembre 2022

La une de Libération du mardi 27 septembre 2022

              

Fascisme en Europe : toutes les peurs mènent à Rome. 

La une de @liberationfr ce mardi.

La large victoire de Giorgia Meloni en Italie vient gonfler le poids des dirigeants ultraconservateurs et d’extrême droite remettant en cause les valeurs de l’Union.

 @jean_marc_caimi et @valentinapiccinni

Hadis Najafi

 

Hommage à cette femme forte. Tuée de 6 balles pour exprimer une liberté qui devrait être dû à toutes les femmes dans un pays totalitaire et pour avoir manifestée pacifiquement.

La volition sur Twitter: ICI

La une de Libération du lundi 26 septembre 2022



La une de @liberationfr ce lundi 26 septembre :


زن زندگی آزادی
🇮🇷 «Femme, vie, liberté»

Malgré la répression, la mobilisation ne faiblit pas en Iran. Et ce qui était à ses
débuts un mouvement pour les droits des femmes tourne à la ­révolte contre le régime.

📷 SalamPix / © ABACA
A Téhéran, le 20 septembre

Inauguration Offshore



Les pales de la taille d’un Airbus tournoient au bout de 80 mats blancs, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), à 15 kilomètres des côtes. 

La navette qui embarque Emmanuel Macron et sa délégation, jeudi 22 septembre, paraît petite au milieu de cette forêt d’acier en mer, le premier parc éolien offshore français. 

Il aura fallu quatorze ans et quatre mandats présidentiels pour qu’un chef de l’Etat puisse enfin l’inaugurer. 

« Un jour heureux ! », a célébré Emmanuel Macron. 

Avant d’admettre, mezza voce, qu’« à l’échelle d’une mandature, c’est quelque chose de terriblement frustrant » de lancer un projet sans en voir les fruits. 

En janvier 2011, Nicolas Sarkozy était venu ici annoncer la conquête de l’éolien offshore, décantée au Grenelle de l’environnement de 2008, et la construction de navires Mistral alors promis à la Russie.

Le chef de l’Etat a repris le fil de son discours de Belfort, qui campait, le 10 février, une stratégie énergétique sur trois piliers – sobriété, renouvelable, nucléaire. 

Une politique qu’il considère « validée par la guerre en Ukraine » et son cynique corollaire, le chantage de Vladimir Poutine au gaz russe. 

« La clé en matière d’énergie, c’est la diversification », répète-t-il depuis son virage nucléaire. 

Satisfait d’un choix de souveraineté pourtant loin d’être concrétisé, il veut désormais « aller deux fois plus vite » dans le déploiement des énergies renouvelables.

Photo : Emmanuel Macron, président de la république, visite un parc éolien au large de Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, jeudi 22 septembre 2022

 @coutausse pour Le Monde

Dauphins-pilotes

 

Une course contre la montre est engagée pour sauver les derniers dauphins-pilotes encore vivants sur une plage de Tasmanie, où quelque 200 de leurs congénères ont rendu leur dernier souffle. 

Moins d'une dizaine de ces mammifères noirs et brillants, aussi appelés globicéphales, sont encore en vie selon les autorités de l'Etat insulaire du sud-est de l'Autralie. 

Une trentaine d'entre eux ont été relâchés jeudi dans l'océan, mais certains se sont à nouveau échoués.

"La priorité reste de sauver et remettre à flot les animaux encore vivants" et ceux qui s'échouent à nouveau, a souligné Brendon Clark, du service des parcs et de la faune de Tasmanie. 

Il y a deux ans, Macquarie Harbour, où a eu lieu ce phénomène, avait déjà été le théâtre d'un autre échouage massif impliquant près de 500 dauphins-pilotes.

Plus de 300 d'entre eux avaient alors péri, malgré les efforts de dizaines de bénévoles qui avaient lutté pendant des jours dans les eaux glaciales de Tasmanie pour libérer les animaux. 

Les causes de ces importants échouages ne sont pas connues.

Glenn Nicholls © AFP

vendredi 23 septembre 2022

La une de Libération du week-end

             La une de @liberationfr ces samedi et dimanche 24 et 25 septembre 2022 :

🔞 #JacquieetMichel : le porno dans de sales draps

@liberationfr a enquêté sur Michel Piron, fondateur très secret du site trash français et multimillionnaire, accusé de «complicité de viol aggravé» et de «traite d’être humain». Le Sénat publie jeudi un rapport sur les dérives de l’industrie du X.

🎨 @huguesmicol

        

Forza Meloni


Giorgia Meloni pourrait devenir la première Italienne à diriger son pays... 

Et remettre en cause les droits des femmes. Favorite dans les sondages pour devenir présidente du conseil au sein de la coalition qu’elle mène avec la Ligue du Nord de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi, la présidente du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia mène une campagne ultraconservatrice.

Elle a promis, lors de la campagne des législatives du 25 septembre, de limiter le recours à l’IVG. 

Déjà, dans le Piémont, son parti a voté un fonds de 400 000 euros accordé à des associations provie, afin d’inciter les « mamans en difficulté » qui souhaitent avorter à renoncer à leur projet. Les élus tablent sur un chèque de 4 000 euros par femme. 

La vision de la femme politique la plus en vue de la Péninsule séduit dans un pays inquiet de sa natalité déclinante, parmi les plus faibles d’Europe. 


📷 @caimipiccinni #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Olivier Faye

Neptune vue par James-Webb

 


Le télescope spatial
James-Webb a livré des images inédites de la planète Neptune et de ses anneaux, qui fournissent des indications précieuses sur son atmosphère, a annoncé la NASA, mercredi 21 septembre.

Les astronomes n’avaient pas eu de vues aussi nettes de la planète la plus lointaine du Système solaire depuis le bref et unique passage d’une sonde, Voyager-2, au voisinage de cette géante glacée, en 1989. La vision infrarouge du télescope offre une nouvelle façon d’analyser son atmosphère, a expliqué Mark McCaughrean, conseiller pour la science et l’exploration à l’Agence spatiale européenne.

Le télescope élimine tout l’éblouissement dû à la réflexion du Soleil sur la surface de Neptune et la pollution lumineuse de son environnement, de façon « à commencer à deviner la composition atmosphérique » de la planète, a dit à l’Agence France-Presse cet astronome qui a travaillé plus de vingt ans sur le projet du télescope James-Webb.
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Photos : Le télescope James-Webb a livré des images inédites de Neptune et de ses anneaux. 

SPACE TELESCOPE SCIENCE INSTITUT /   © AFP

Roger, Rafael, Novak, Andy

 




Les « Fabulous 4 » réunis à Londres à l’occasion de la Laver Cup.

Après une séance d’entrainement mémorable, les légendes du tennis Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Andy Murray se sont retrouvés pour un diner entre amis.

📷 Roger Federer


jeudi 22 septembre 2022

La une de Libération du vendredi 23 septembre 2022


La une de Libération ce vendredi 23 septembre 2022 :

🇷🇺 Après la mobilisation décrétée par Poutine : en Russie, se sauve qui peut

🇮🇹 Italie : l'extrême droite aux portes du pouvoir

📷 @giannicipriano

Téhéran et la vindicte populaire




La mort de Mahsa Amini aux mains de la police des mœurs la semaine dernière à Téhéran a provoqué un mouvement de colère contre le port obligatoire du hijab, l’un des fondements idéologiques du régime, selon la sociologue Azadeh Kian.


Q : La contestation prend-elle une forme plus radicale aujourd’hui que dans les premières années de la République islamique ?

R : Sur les 35 «filles de la révolution» arrêtées sur l’avenue Enqelab en 2017-2018, parce qu’elles s’étaient dévoilées en public, presque aucune n’avait un passé féministe. 
C’était une contestation très individuelle. 
Elles disaient qu’elles n’aimaient pas le voile et ne voulaient pas le porter, en revendiquant des valeurs relevant du bien-être : «Je ne souhaite pas porter le voile, c’est mon droit.» 
Sans aller beaucoup plus loin, sans remettre en cause le régime islamique.

Aujourd’hui, les manifestantes contestent le voile comme un symbole religieux et politique. 
Les slogans ciblent le voile, le guide et le régime. 
C’est une action collective de femmes qui ôtent leur voile ensemble. 
La volonté d’action collective refait surface, à laquelle répond une répression féroce. 
Les filles de la révolution avaient été emprisonnées, mais on ne les tuait pas. 
Aujourd’hui, le régime tire une fois de plus sur les manifestants. 
Il a peur.

📷 Photo prise le 19 septembre 2022, obtenue par AP. 
Une femme fuit la police anti-émeutes pendant une manifestation à Téhéran. 

                 ©  AP Photo

mercredi 21 septembre 2022

La une de Libération du jeudi 22 septembre 2022

         

La une de @liberationfr ce jeudi 22 septembre 2022 :

🔴 Poutine : guerre et peur

Aveu de faiblesse ou fuite en avant ?

Après les revers subis par son armée en Ukraine, le président russe a annoncé la mobilisation partielle de sa population, agité la menace nucléaire et désigné l’Occident comme son principal ennemi.

📷 @gettyimages

mardi 20 septembre 2022

La une de Libération du mercredi 21 septembre 2022

 

A la une de Libération ce mercredi 21 septembre 2022 :

🔴 Violences sexistes et sexuelles en politique : le grand malaise

 «Les Enfants des autres» : Virginie Efira et Rebecca Zlotowski, gamin dans la main (et toutes les sorties en salles)

PPDA




L'affaire PPDA est à la une de Libération ce mardi : 
Deux nouvelles plaintes, pour un viol et des agressions sexuelles qui ne sont pas susceptibles de poursuites en raison de la prescription, ont été déposées ce mois-ci. 
Un autre signalement, portant sur une accusation de viol, également prescrite, a été adressé au procureur de la République chargé de la deuxième enquête préliminaire dans le dossier.

Hélène Devynck
a témoigné dans Libé en 2021. L’ex-journaliste, qui accuse Poivre d’Arvor de l’avoir violée en 1993, publie un récit («Impunité» au Seuil) dans lequel elle dénonce l’impunité du présentateur, l’inaction de TF1 et la «machinerie» qui a trop longtemps poussé les victimes à se taire.

Extrait de son interview :

Q : Dans votre livre, vous insistez sur la responsabilité de TF1. Pourquoi ?

R : La question est : qui est responsable de notre silence ? 
Evidemment, TF1 était responsable. 
Il n’y avait aucun endroit où nous pouvions parler, c’était inimaginable. 
En 1997, il y avait seulement trois chaînes de télé, c’était un tout petit milieu. 
Si une femme parlait, c’en était fini de sa carrière. 
TF1 s’en sort en me disant : vous êtes très courageuse et vous avez dû beaucoup souffrir. Mais je ne leur demande pas d’estimer mon traumatisme ou ma souffrance, juste de se rendre compte qu’il y a eu un système criminel qui a fonctionné dans un environnement qui le permettait. 

Et de se poser la question : pourquoi cet environnement le permettait ?

Photo :  Les joues rouges (Instagram)

La une de Libération du mardi 20 septembre 2022

            Affaire PPDA : nouvelles plaintes, nouvelles révélations.

 La une de @liberationfr mardi.

            

dimanche 18 septembre 2022

La une de Libération du lundi 19 septembre 2022



⚽ Mondial au Qatar : la coupe est pleine. La une de @liberation ce lundi.

➡️ Aberration écologique, injure aux droits de l’homme, morts sur les chantiers... La compétition de foot débute dans deux mois sans que les contestations et appels au boycott n’aient réellement été entendus.

✏️ @cocoboer


La queue de la reine

               

C’est une œuvre d’art. 

Dont chaque détail parfaitement ciselé suscite l’émerveillement.

La Queue de la reine est un bijou étincelant dont on ne se lasse pas. D’ailleurs, depuis mercredi, les Britanniques ne montrent pas le moindre signe de fatigue. Ils ont transformé cet exercice délicat – attendre en file indienne – en une machine magnifique et parfaitement huilée. 

Respect.

On le savait, ils sont les champions de la queue. On l’avait constaté en 2012 lors des Jeux Olympiques de Londres, on l’avait noté – et pratiqué – pendant des années devant les arrêts de bus aux heures de pointe où des files interminables d’individus parfaitement disciplinés se formaient spontanément. Premier arrivé, premier monté. Pas de bousculade ou d’insultes. 

Pas de resquilleurs non plus. 

Respect encore.

Mais La Queue de la Reine atteint une tout autre dimension. On a basculé dans un monde parallèle, on frôle le chef-d’œuvre absolu. On fait la queue pour aller rejoindre la queue pour aller voir le cercueil d’Elizabeth II, exposé dans le hall du Parlement de Westminster. Sur les rives de la Tamise, on fait la queue pour regarder ceux qui font la queue et parfois, on fait aussi la queue pour aller aux toilettes pendant qu’on fait la queue.

C’est bien simple, depuis cinq jours, Londres est devenue une gigantesque queue. D’ailleurs, «The Queue» a désormais son hashtag sur twitter. 

Sur Youtube, on peut suivre la queue en direct.

➡️ L'article complet de Sonia Delesalle-Stolper est à lire dans l'appli Libération.

📷 - Henry Nicholls

vendredi 16 septembre 2022

La une de Libération du week-end

         
A la une de

ce week-end : 🟡 Macron après moi, quoi ? journal.liberation.fr

Izioum, l'horreur


Une «fosse commune» a été découverte à Izioum, localité reprise aux Russes il y a quelques jours dans le cadre de la contre-offensive ukrainienne autour de la région de Kharkiv (Est de l’Ukraine).

💬 «Demain (vendredi), des journalistes ukrainiens et internationaux viendront à Izioum. Nous voulons que le monde sache ce qui se passe réellement et ce à quoi l’occupation russe a conduit. 

Boutcha, Marioupol, maintenant, malheureusement, Izioum…», a lancé Volodymyr Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne. 

«La Russie laisse partout la mort derrière elle. Et elle doit répondre. Le monde doit vraiment tenir la Russie responsable de cette guerre. Nous allons tout faire pour cela.»

Un responsable de la police régionale, Serguiï Botvinov, a de son côté indiqué à Sky News qu’un site d’enterrement avec environ «440 corps» avait été découvert. «Nous savons que certains ont été abattus, d’autres sont morts à cause de tirs d’artillerie, de traumatismes dus à l’explosion de mines. 

Certains sont morts dans des frappes aériennes. Nous avons également des informations selon lesquelles de nombreux corps n’ont pas encore été identifiés»

📷 @evgenymaloletka / ©apnews

Veillées royales



Jeudi 15 septembre, 7 heures du matin, métro Westminster. 
La station est encore calme, des personnes s’y engouffrent par grappes, la démarche hésitante. 
Doudoune ou sac de supermarché sous le bras, elles viennent juste de sortir de Westminster Hall, l’immense salle médiévale où elles ont communié quelques instants avec leur reine.
 
Depuis la veille au soir, le cercueil d’Elizabeth II y est exposé sur un haut catafalque violet, surmonté de la couronne impériale, du sceptre et du globe, les symboles flamboyants et séculaires de son autorité. 
La veillée funèbre est ouverte au public, elle durera jour et nuit jusqu’à l’aube des funérailles, lundi 19 septembre.

Photo : @oliviarthur ©magnumphotos #pourlemonde

Procès du 14 juillet 2016

 

Une dernière fois, jeudi 15 septembre, peu après 13 heures, le président de la cour Laurent Raviot prévient : « Je tiens à dire qu’il s’agit d’images terribles. 

Je mets en garde à nouveau les personnes qui vont les visionner des conséquences que ça pourrait avoir. On n’est pas obligé de rester dans la salle si on ne souhaite pas voir l’intégralité de ces vidéos. » 

Trois personnes se lèvent et sortent. La salle d’audience est loin d’être pleine, mais elle n’avait jamais accueilli autant de monde depuis l’ouverture du procès.

Les lumières s’éteignent. L’écran géant est abaissé. 

Après plusieurs jours de discussion sur l’opportunité de les diffuser, de nombreux avertissements sur leur impact psychique potentiel, et un récit détaillé, à la barre, par un enquêteur qui les avait vues, les images enregistrées le soir du 14 juillet 2016, à Nice, par la vidéosurveillance de la promenade des Anglais, où 86 personnes ont été tuées par Mohamed Lahouaiej Bouhlel au volant de son camion, vont être projetées devant la cour d’assises spéciale de Paris.


Illustration : Les bancs des parties civiles au palais de justice de Paris, le 15 septembre 2022, juste avant la projection des images captées par la vidéosurveillance sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016. 

ERWAN FAGES #pourlemonde

L' EDF en finale

 

L'équipe de France écrase la Pologne et se qualifie pour la finale de l'Euro

Il n'y a pas eu de match vendredi à Berlin en demi-finale de l'Euro. 

L'équipe de France a écrasé la Pologne (95-54) et s'est qualifiée pour la finale. 

Elle y affrontera dimanche l'Espagne.

📸 amounic / ©L'Équipe


Delucq, un an déjà






Il y'a tout juste un an dans la nuit du 15 au 16 septembre 2021, nous quittait brutalement Xavier Delucq émérite crayon pour caricaturer ses semblables.

Cette article est paru dans La Gazette du Val d'Oise par Julien Ducouret

Publié le 20 Septembre 2021 : 


Une nouvelle brutale. 

Qui nous a plongé dans une profonde tristesse. 

Xavier Delucq, dessinateur de L’Écho, le Régional depuis près de 20 ans, nous a quittés à l’âge de 51 ans dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre 2021. 

Depuis juillet, il combattait une maladie grave, entouré de sa famille.

Ce forçat du crayon laisse un grand vide pour notre rédaction et nos lecteurs qui appréciaient son trait, son humour et son sens aiguisé de l’actualité. 

Tous les mercredis, vous pouviez retrouver les dessins de cet instituteur de banlieue qui croquait l’actualité d’un trait espiègle, jamais méchant.

Né à Troyes en 1970, Xavier avait quitté sa Champagne natale en 1990 pour venir travailler à Paris. 

Passé par des études d’art contemporain aux Beaux-Arts et à l’université Paris VIII, il est devenu professeur des écoles en banlieue parisienne. 

En 1998, il se lance dans le dessin de presse tout en poursuivant sa carrière d’enseignant.

Depuis, Xavier s’était fait un nom dans le milieu fermé du dessin de presse en collaborant notamment avec Huffington Post, l’Est Républicain, Vosges-Matin ou les publications de la Cftc. 

Il avait même travaillé pour l’émission d’Arte 28 minutes.

En 2020, il avait lancé sur Internet une application intitulée « La Torche », avec une dizaine de dessinateurs. 

Objectif : proposer un dessin de presse inédit chaque jour.

S’il confiait ne pas avoir de frein dans ses croquis, Xavier ne cherchait pas à choquer à tout prix.

« Ce que j’aime, c’est trouver une angle différent, relier des actus entre elles. 

On doit donner une perspective différente au lecteur. 

Il ne faut que mes dessins soient partisans. 

Je n’aime pas les reviennent tout le temps. En revanche, quand c’est nouveau, je peux le traiter sous plusieurs angles », 

nous expliquait le dessinateur, en 2015, lors de la publication d’un guide sur le dessin dans le Val-d’Oise.

Loué pour sa gentillesse, son ouverture d’esprit, son talent et sa créativité, Xavier appréciait l’interaction et la discussion avec les gens qui suivaient son travail. 

Et, ils étaient très nombreux.

La rédaction de L’Écho, le Régional et de La Gazette du Val-d’Oise adresse ses condoléances les plus sincères à sa femme, Marie, sa fille, Manoë, et à sa famille et à ses amis.

Romain DAMERON avec Julien DUCOURET

jeudi 15 septembre 2022

La une de Libération du vendredi 16 septembre 2022

 A la une de Libération ce vendredi 16 septembre 2022 :


▪ Elections de mi-mandat : Biden, le revenant

Federer : 103 titres et puis s’en va

▪ Viols dans un monastère : les mots d'une fratrie brisée

▪ RN : à l'Assemblée, objectif pas de vagues


📷 @mandelngan / ©AFP

Joe Biden sur la base aérienne d’Andrews, dans le Maryland, mercredi.


La une de l'Equipe du vendredi 16 septembre 2022

          
👑 « God save the King »

Voici la une du journal L'Équipe du vendredi 16 septembre 2022, après l'annonce de la retraite de Roger Federer.

Federer jeu, set et match


Roger Federer a décidé de dire stop. 

Le Suisse, 41 ans, a annoncé ce jeudi sur ses réseaux sociaux qu'il disputerait lors de la Laver Cup (23 au 25 septembre), à Londres, les derniers matches de tennis de sa carrière. 

L'homme aux vingt titres du Grand Chelem n'est pas réapparu sur un court en compétition officielle depuis un quart de finale perdu à Wimbledon face à Hubert Hurkacz, en 2021. 

Il avait depuis subi une troisième opération au genou droit.


📷 @nluttiau / L'Équipe - ©pressesports


mercredi 14 septembre 2022

La une de Libération du jeudi 15 septembre 2022

           
À la une de

jeudi : 🕯 Prix de l’énergie : la douche tiède journal.liberation.fr

  

«La victoire ?»

 

"La victoire"

Voilà ce que promet Volodymyr Zelensky ce mercredi aux siens depuis la ville stratégique d’Izioum, reprise aux Russes lors d’une contre-offensive surprise, alors que Moscou dit être déterminé à continuer de pilonner l’Ukraine. 

Il s’agit du premier déplacement du chef de l’Etat ukrainien dans la région de Kharkiv depuis la libération de la zone ce mois-ci, presque entièrement reconquise par ses forces en à peine quinze jours. 

Izioum, cité de près de 50 000 habitants avant la guerre, avait fait l’objet de combats meurtriers au printemps avant d’être prise par les Russes qui en ont fait un nœud stratégique pour le ravitaillement de leurs troupes. 

Sa reconquête par Kiev constitue donc un revers pour l’armée russe qui s’est repliée vers Donetsk, zone sous contrôle du Kremlin depuis 2014.

«Nous n’avançons que dans une direction, en avant, vers la victoire», a écrit Zelensky sur Telegram. 

Entouré de gardes du corps armés, le président en tenue kaki portait à l’épaule un écusson «l’Ukraine ou la mort», selon des photos de la présidence. 

Dans une vidéo, il a comparé les destructions d’Izioum à celles de Boutcha, ville près de Kiev d’où les forces russes se sont retirées au printemps, laissant derrière elles les corps de civils froidement exécutés. 

Des exactions que Moscou nie avoir commises. 

«C’est pareil : des immeubles détruits, des gens tués. Cela fait partie de notre histoire, partie de la nation russe moderne», a-t-il dit en anglais.

Photo : Ukrainian Presidential press-service / © afpphoto


Irène Papas


Elle était probablement l’une des actrices grecques les plus importantes de sa génération. 

L’actrice et chanteuse Irène Papas est morte ce mercredi 14 septembre à 93 ans, après une carrière de plus de 50 années. Sa popularité internationale lui était notamment due à ses rôles dans les films «Electre» ou «Zorba le Grec». 

Papas souffrait de la maladie d’Alzheimer depuis 2013.

Née Lelekou en 1926 à Corinthe, d’une mère enseignante et d’un père issu du théâtre classique, Irène Papas fait partie de ces actrices qui ont la réputation d’avoir toujours joué. 

Elle monte sur les planches à 12 ans en laissant croire qu’elle en a quatre de plus. Après un passage à l’école dramatique d’Athènes où elle apprend les bases du jeu («savoir respirer, poser sa voix, c’est important»), elle se marie (à 17 ans), et devient pour tous Irène Papas. Ses années d’apprentissage, à longueur de tournées, balancent entre tragédies (l’hiver) et spectacles satiriques dits de «variété» (l’été).

Ses débuts au cinéma, sous le signe du péplum, la mènent en Italie puis aux Etats-Unis où elle tourne notamment avec James Cagney dans un western, «La Loi de la prairie» (1956) de Robert Wise

Une nouvelle consécration l’attend dans son pays natal grâce au cinéaste de la nouvelle vague grecque Michael Cocayannis, qui la propulse au firmament de la notoriété bouzouki grâce à «Zorba le Grec» (1964) puis la magnifie dans ses adaptations du répertoire tragique ancien. 

Irène Papas, à la beauté sombre quarantenaire, incarne la grandeur aristocratique ou des figures de bourgeoises exaltées.

Connue pour ses engagements politiques, membre du Parti communiste de Grèce, elle déclarait en 1996 à Libération : «Les gens qui vous demande des autographes, c’est ridicule. Moi, je suis une ouvrière qui fait un métier où il y a beaucoup de sueur et de peur, pas un phantasme publicitaire. Je n’aime ni admirer ni être admirée. 

Je préfère la notion d’estime; acteur, metteur en scène, public sont de plain-pied, collaborateurs en art. On vote, on est vivants, on n’est pas des dieux. 

C’est un enseignement politique qui nous vient du théâtre antique.»

Photo: ©afpphoto

Le prince et sa princesse



Grace Kelly disparaît le 14 septembre 1982.

40 ans, jour pour jour.

Le 6 mai 1955, Paris Match organise la première rencontre entre l'actrice et Rainier III, au Palais Princier de Monaco. 

Pas le coup de foudre, juste une approche prudente... 

Photo Michou Simon / Paris Match


Le portrait de Dorian Tillier

  On la connaissait miss météo, aux textes finement ourlés et aux imitations téméraires ; scénariste-actrice virevoltante dans "Monsieu...