Un premier titre majeur et en prime la place de N°1 mondial, qu’il est désormais le plus jeune de l’histoire à occuper à 19 ans : Carlos Alcaraz, sacré dimanche à l’US Open, n’est plus l’avenir radieux du tennis, mais son présent incandescent.
«C’est quelque chose dont je rêvais depuis enfant, j’ai travaillé très, très dur pour y arriver, c’est difficile de trouver les mots, je ressens beaucoup d’émotions», a réagi l’Espagnol avant de soulever sa coupe.
Quelques instants plus tôt, ses tennis avaient crissé sur le ciment du court Arthur-Ashe, en freinant brutalement sa course, libéré par l’ultime faute directe de Casper Ruud.
Vainqueur 6-4, 2-6, 7-6 (7/1), 6-3, il s’est alors effondré au sol sur le dos, les bras en croix.
Très vite, il a posé ses mains sur sa bouille d’encore adolescent, en proie à la plus belle émotion de sa jeune carrière, le sourire embué de larmes.
«J’ai pensé à ma maman et à mon grand-père.
A beaucoup d’autres membres de ma famille qui n’ont pas pu venir», a-t-il confié, après avoir grimpé dans les tribunes pour des effusions de joies lacrymales avec son père, un de ses trois frères et son coach Juan Carlos Ferrero.
«Félicitations pour ton premier titre du Grand Chelem et pour ta place de numéro 1 qui est l’aboutissement de ta première grande saison, je suis persuadé qu’il y en aura beaucoup d’autres !», a tweeté son glorieux aîné Rafael Nadal.
Article dans Libération
Julian Finney / Getty / © AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage