Jean-Luc Godard a eu recours au suicide assisté en Suisse. «Il n’était pas malade, il était simplement épuisé, précise un proche de la famille à Libération. Il avait donc pris la décision d’en finir. C’était sa décision et c’était important pour lui que ça se sache.»
Une autre personne proche du cinéaste confirme ces informations.
En Suisse, l’assistance au suicide est autorisée.
L’article 115 du Code pénal suisse, qui date de 1937, stipule seulement que «celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire».
Le «mobile égoïste» laisse donc une marge importante d’appréciation, permettant à des associations comme Exit, Dignitas ou Life circule d’aider médicalement les gens à mourir.
Libération
Jean-Luc Godard par William Klein.
Archive de 1960, photo prise par William Klein pour Vogue au moment de la sortie du film «À bout de souffle».
Issue de la collection du Réverbère, première galerie de Klein en France.
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