William Klein, né aux Etats-Unis, était un Français de cœur, un Américain à Paris, vingt ans après Gershwin.
En retour, la France avait adopté ce fumeur de blondes et mâcheur de chewing-gum comme le plus français des photographes américains.
Ne lui doit-on pas le frappant portrait de Serge Gainsbourg sur la pochette du disque Love on the Beat (1984) ?
William Klein a sublimé Gainsbarre, l’a maquillé, travesti, et l’a transformé en superbe vieille pute décatie – les oreilles recollées par des morceaux de scotch –, cigarillo allumé, du rouge à lèvres et du fard à paupières pour le faire tanguer «au flux et reflux des marées»
Libération consacre ce mardi sa une et 4 pages à la disparition de William Klein, avec un texte signé Clémentine Mercier.
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