Le célèbre slogan “Ni una más” (“pas une de plus”) est associé au nom de Susana Chávez, pionnière de la lutte contre les féminicides. Le 6 janvier 2011, la poétesse, 36 ans, était elle-même assassinée à Ciudad Juárez, au Mexique, dans une ville où les violences faites aux femmes battent de tristes records. Depuis sa mort, la phrase est devenue un cri de ralliement pour les militantes du monde entier. « Dans chacun des textes que tu nous as laissés, nous nous souvenons de toi » est gravé sur la tombe de Susana Chávez. Pourtant, presque rien n’a jamais été écrit sur cette poétesse et le peu que l’on sache d’elle relève en partie de la légende. Ses manuscrits sont conservés chez sa mère. Des textes qui évoquent la violence, le désir lesbien et son attachement au désert environnant. Certains sont rédigés à la main, d’autres tapés à la machine. À l’aune de la tragédie, ces archives revêtent une charge prophétique. Retrouvez notre reportage en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
📷 @polvitodeluz #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ @laurenedaycard
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 27 janvier 2025
Susana Chavez la poétesse martyre de la cause féministe
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