mardi 28 janvier 2025

Le portrait de Alison Wheeler

 

Le portrait du jour est consacré à @alisonwheelr. Dans un premier seule-en-scène hybride et touchant, l’ex-chroniqueuse radio et télé dissèque les aspirations et les contrariétés des femmes de sa génération.

Sur scène, elle surprend, d’abord, par l’alliage de sketchs vidéo et passages musicaux chantés non sans talent, mais aussi par sa propension à la mise à nu, relatant avoir fait conserver ses ovocytes. «Quand j’ai démarré ce processus, j’avais tellement l’impression d’être une volaille transgénique que je me suis dit : “Si je le fais, il faut que j’écrive dessus, ça rendra le truc supportable”», rembobine-t-elle, dans une petite pièce en sous-sol de l’Olympia, où elle vient de se produire pour cinq dates à guichets fermés, acmé d’une tournée qui cartonne, câlinant ses insécurités. Bien plus (ex)posée que ce que laissaient penser ses chroniques déjantées sur le plateau de Quotidien, qu’elle a délaissé pour enfin oser se lancer en solo. «A la télé, je m’appuyais davantage sur l’actualité. C’était un peu moins exhib que la scène», analyse-t-elle.
«Elle a renouvelé l’humour féminin. C’est un oxymore, Alison : à la fois une meuf marginale, un peu chelou, mais populaire, qui arrive à fédérer. C’est Fleabag qui rencontre les Bronzés font du ski», loue son amie, l’actrice et humoriste Melha Bedia.

➡️ Lire la suite sur Liberation.fr

✍️ Virginie Ballet
📷 @margueritebornhauser / Libération

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre passage

La lutte sans fin de la pionnière du MeToo japonais

  Le 29 mai 2017, à Tokyo, Shiori Itō témoigne du viol qu’elle a subi. Qu’une victime s’exprime à visage découvert est un fait historique au...