Ce n’est pas un banal thé automnal entre une mère et sa fille.
Dans l’appartement parisien qui leur sert de lieu de retrouvailles, l’une arrivant du Loiret, l’autre de la Drôme, Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail s’apprêtent à partir le lendemain aux aurores en Hongrie pour un salon du livre.
La romancière, grande figure de littérature jeunesse française, désormais lue par plusieurs générations d’enfants, cosigne sa nouvelle aventure littéraire, “Francœur, À nous la vie d’artiste !” avec sa fille.
« À elle la vie de romancière » semble murmurer ce sous-titre affublé d’un point d’exclamation… « Tu m’autorises à dire des choses ? », entame la mère.
Le choix du sujet – l’histoire d’une fratrie se lançant dans la vie d’artiste au XIXe siècle – va au-delà de l’intérêt porté aux vies de George Sand, Sarah Bernard et Rosa Bonheur, figures sur lesquelles les romancières se sont appuyées.
Les mots résonnent comme une précaution d’usage indiquant que les contours des rôles ont déjà été bien débattus en amont.
« Nous sommes dans l’apprentissage du métier d’écrivain. »
Encouragée par le sourire de sa fille, Marie-Aude Murail présente sans détour, avec l’assurance apparente d’une émotive généreuse, les coulisses de leur écriture désormais commune.
Une rencontre à lire sur Télérama.fr
🖊 Raphaële Botte
📷 @constancerobertmurail a découvert, au côté de sa mère, @mamurail , qu’écrire est un métier d’artisan. Photo @leacrespiphoto pour Télérama
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
samedi 25 janvier 2025
L'écriture dans la famille Murail mère et fille
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