Réfractaire au dogmatisme, le metteur en scène et cinéaste sonde avec brio des thèmes et enjeux personnels qui transcendent la sphère intime.
Du dorénavant quinquagénaire au look casual (pantalon et veste en jean, tignasse et sourire charismatique), grande serait la tentation de colporter l’image d’un hyperactif obnubilé par l’idée quasi métronomique d’empiler les projets. Or, même sotto voce, le réalisateur, scénariste, romancier, dramaturge et metteur en scène @chhonore martèle le malentendu. Assis dans le coin salon du sage appartement – parquet, livres sur les étagères, photos de garçons sur les murs blancs – depuis lequel l’auteur du Ciel de Nantes aime à contempler celui de Paris, Christophe Honoré est formel : «J’ai plutôt l’âme d’un neurasthénique luttant en permanence contre une certaine incapacité à se mettre au travail. En soi, passer une journée à rêvasser sur ce canapé me convient. Après, lorsque je finis par m’y mettre, un mélange d’efficacité et de rigueur génère une certaine vitesse créative.» Que valide un patrimoine en majeure partie estampillé par la reconnaissance critique et publique, depuis son baptême crâne, en 1995, dans le secteur de la littérature pour enfants (Tout contre Léo, autour d’un gamin apprenant que son frère aîné avait le sida). A ce jour, le dénombrement donne en effet ceci : 22 livres jeunesse, 5 romans, 16 films, 6 opéras et 15 pièces de théâtre.
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📸 @dorianprost
✍️ Gilles Renault
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 21 janvier 2025
Le portrait de Christophe Honoré
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