Parfois, les seuls bruits sont les pas doux des visiteurs, des gens qui viennent du monde entier pour pleurer et apprendre, et les voix de leurs guides qui parlent à voix basse dans des micros essayant d’expliquer l’insaisissable.
On peut avoir l’impression que le temps s’est arrêté à l’endroit où les forces allemandes nazies ont tué 1,1 million de personnes, pour la plupart des Juifs.
Certains objets ressemblent à ce qu’ils étaient lorsque le camp a été libéré par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, un anniversaire étant célébré sur le site lundi.
Il y a les casernes qui abritaient les prisonniers, un mur où les forces allemandes nazies ont abattu les prisonniers, les chambres à gaz et les crématoires où ils ont été gazés à mort et incinérés.
Autour du vaste site se trouvent des clôtures de barbelés, qui ressemblent encore aujourd’hui à ce qu’elles étaient sur les images de guerre.
Et il y a encore les voies ferrées menant du camp à la zone rurale environnante, les mêmes voies utilisées pour transporter les gens vers le site de la mise à mort au centre de l’Europe.
Des arbres et d’autres végétaux ont poussé dessus à certains endroits, rappelant qu’ils ont été abandonnés il y a longtemps.
Lundi, le monde marquera le 80e anniversaire de la libération du camp, avec une cinquantaine de survivants des atrocités nazies se réunissant avec des dirigeants de l’État et des membres de la royauté.
#APPhotos par Oded Balilty
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 27 janvier 2025
Le silence règne aujourd’hui sur le site d’Auschwitz-Birkenau
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