Au Brésil, le tant redouté remake de l’assaut du Capitole a finalement bien eu lieu. Mais en pire. Un tableau de maître lacéré.
Des vases chinois renversés. Des fauteuils éventrés. Des vitres (il y en a partout, sur les édifices publics de Brasilia) brisées. Des bureaux entiers saccagés. Nous sommes au sein même du palais présidentiel du Planalto, vandalisé, dimanche, une semaine jour pour jour après l’investiture de Lula da Silva, par des émeutiers qui refusent toujours d’accepter la défaite de leur champion, le désormais ex-président Jair Bolsonaro.
Les trois pouvoirs, et non pas un seul comme ce fut le cas pour le siège du Congrès américain, ont été pris d’assaut. Au Brésil en revanche, il n’y a pas eu de victime. «Cassez tout ! Cassez tout !» hurle un homme sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux alors qu’une horde en jaune et vert s’attaquait à coups de bâton à la salle d’audience du Tribunal suprême fédéral, soit la Cour suprême brésilienne. Sur d’autres images, on peut voir les protestataires occupant la rampe et jusqu’au toit du Congrès national brésilien.
L'article complet de Chantal Rayes est à retrouver dans l'application Libération
📸 Photo : Carl de Souza / AFP
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