mardi 24 janvier 2023

Le parti socialiste au plus mal ?

 

Vérifié

Un remake à la fois du congrès de Rennes (1990) et de celui de Reims (2008), le tout avec moins de 25 000 votants. 
Il fallait le faire ! 
Les socialistes dans leur ensemble n’ont pas de quoi être fiers de cette performance navrante. 
S’il s’agissait de redonner aux Français l’envie d’avoir envie d’eux, c’est pour le moins loupé. 
Personne ne s’attendait à un congrès facile et à un scrutin amical, mais la réalité a une fois de plus dépassé les prédictions les plus pessimistes.

Avec ce nouveau psychodrame en place publique, à coups d’anathèmes, de fake news et d’accusations mutuelles de manipulations, les socialistes apparaissent au plus grand nombre comme nombrilistes et au fond assez détestables. 
Surtout, leurs tambouilles – et ça n’est pas qu’une question de carambolage des calendriers – sont on ne peut plus décalées avec le moment politique qui se joue, celui d’une mobilisation historique contre la réforme des retraites, derrière un front syndical uni.

Pour tous les socialistes et plus largement pour les sympathisants de gauche qui ont fait de l’unité leur boussole, au moins à court terme, il est plus que temps qu’Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol se parlent loin de leurs entourages respectifs. 
Sauf à affaiblir encore un peu plus un PS qui pourrait ne pas s’en remettre, ils doivent trouver le moyen de sortir par le haut de ce moment d’abaissement collectif.

Congrès PS, un feuilleton nombriliste et destructeur : le billet complet de Jonathan Bouchet-Petersen (@paris_streetlife) est à retrouver dans Libération ce mardi et dans l'application Libération

📸 @denisallard

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