Cette fois encore « messieurs les Anglais » ont tiré les premiers.
Déjà en pointe dans le soutien militaire à l’Ukraine, le gouvernement britannique a annoncé, samedi 14 janvier, la livraison « dans les prochaines semaines » de quatorze chars lourds Challenger 2 aux soldats de Kiev, une première pour un pays occidental depuis l’entrée des troupes russes sur le sol ukrainien. Cette livraison reflète « l’ambition du Royaume-Uni d’intensifier son soutien à l’Ukraine », a indiqué Downing Street à l’issue d’un entretien téléphonique entre le premier ministre britannique, Rishi Sunak, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Jusqu’ici, les alliés occidentaux de Kiev avaient fait de la livraison de chars lourds à l’Ukraine une ligne rouge, estimant que la fourniture d’engins d’une telle puissance risquait d’entraîner une escalade avec Moscou. Mais l’intensification des frappes russes sur les populations civiles et la perspective d’une guerre longue si aucune aide supplémentaire n’est apportée à l’Ukraine ont fini par convaincre un certain nombre de pays de franchir le pas. Outre le Royaume-Uni, la Finlande et la Pologne se disent prêtes à envoyer des chars en Ukraine, mais elles ont besoin du feu vert de Berlin.
Photo : L’armée allemande fait une démonstration du char d’assaut Leopard 2 pour la presse, à Münster, dans le nord-ouest de l’Allemagne, le 28 septembre 2011.
MICHAEL SOHN / AP
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