Toute musique n’est pas une «music for sex».
Il existe des enquêtes qui disent quels morceaux sont les plus «fonctionnels» !
Pour «un dîner romantique» : «Let’s Get It On» et «Sexual Healing» de Marvin Gaye, «Lady in Red» de Chris de Burgh, «Wonderful Tonight» d’Eric Clapton…
Pour «flirter en dansant» : «Dancing Queen» d’Abba, «Sexy and I Know It» de LMFAO ou «Do You Think I’m Sexy» de Rod Stewart, auxquels il faut ajouter, si l’on veut «se mettre dans le mood for sex», «Take My Breath Away» de Berlin, la bande-son de «Dirty Dancing (choisie en priorité par les femmes), le «Boléro» de Ravel (plébiscité par les hommes), ou encore «Je t’aime… moi non plus» de Gainsbourg & Birkin (moins cité par les femmes).
Il existerait même une musique «meilleure que le sexe» : «Bohemian Rhapsody» de Queen, «Angels» de Robbie Williams, «Comfortably Numb» de Pink Floyd, «Bat Out of Hell» de Meat Loaf…
Quel rapport lie «le sexe et le son» ?
Quel rapport lie «le sexe et le son» ?
Qu’est-ce qu’exactement une chanson d’amour ?
«Lors des rencontres sexuelles», la musique est-elle un «simple élément de décor» acoustique, un «principe d’organisation temporelle des mouvements des corps», ou «une quasi-chose, un sextoy immatériel, y compris sous la forme de la persona de l’artiste, ainsi invitée à se joindre aux amants au sein d’une sorte de triangle amoureux» ?
La sexualité est-elle vitaminée par «ce que j’entends» comme elle l’est par les odeurs, les humeurs, ce que je regarde, ce que je touche, ce que j’imagine ?
La relation avec la musique – de la chansonnette à l’opéra, de la musique sacrée au rap – est-elle une «forme de relation sexuelle» ?
C’est à toutes ces questions, et à bien d’autres, que répond «Playlist», l’essai d'Esteban Buch, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
C’est à toutes ces questions, et à bien d’autres, que répond «Playlist», l’essai d'Esteban Buch, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Situé entre sociologie, science politique, histoire et musicologie, «nourri entre autres par le féminisme et la théorie queer», l’ouvrage a vraiment peu d’équivalents.
➡️ L'article complet de Robert Maggiori est à lire dans l'appli Libé.
📷 @officialdonnasummer en 1977.
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📷 @officialdonnasummer en 1977.
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