Là, l’image de Lula est omniprésente et s’affiche en posters géants aux balcons des immeubles.
Ces lieux sont le cœur battant du quartier de Laranjeiras, bastion de la gauche bobo carioca.
Chaque samedi matin, à l’ombre des arbres tropicaux, se tient ici un petit marché.
On y croise casquettes aux couleurs du drapeau cubain ou des sans-terre brésiliens, et quantité de maillots de foot vermillon siglés du numéro 13 : celui du Parti des travailleurs (PT).
Samedi 8 octobre, une petite troupe de partisans de Luiz Inacio Lula da Silva tracte en faveur de leur champion.
Samedi 8 octobre, une petite troupe de partisans de Luiz Inacio Lula da Silva tracte en faveur de leur champion.
Face aux passants, ces derniers font bonne figure. Mais, dès le dos tourné, les mines s’assombrissent. Alexandra Aguiar avoue n’avoir « toujours pas digéré » les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 2 octobre.
Avec 48,4 % des suffrages, la gauche a certes devancé l’extrême droite de Jair Bolsonaro, à 43,2 %. Mais beaucoup moins que ce que prédisaient les sondages.
« Pour moi, c’est déjà une défaite », lâche cette enseignante de 41 ans. « On est très préoccupés. Bolsonaro peut gagner.
« Pour moi, c’est déjà une défaite », lâche cette enseignante de 41 ans. « On est très préoccupés. Bolsonaro peut gagner.
Mon mari parle même de partir au Portugal en cas de défaite… », poursuit-elle, le regard lourd.
Photo : Des supporters de l’ancien président brésilien Inacio Lula da Silva, lors d’un rassemblement de soutien pour sa victoire au second tour de l’élection présidentielle, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 6 octobre 2022.
Photo : Des supporters de l’ancien président brésilien Inacio Lula da Silva, lors d’un rassemblement de soutien pour sa victoire au second tour de l’élection présidentielle, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 6 octobre 2022.
BRUNA PRADO / AP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage