Si «Vie étrange», le dernier album de @dominiquea, sorti fin 2020 et conçu en état de stase confinée, était un «petit bidule», «Le Monde Réel» qu’il vient de dévoiler s’apparenterait plutôt à un gros machin.
Un sacré gros machin même, taille Armageddon, traîné depuis des années, laissé de côté, repris, remodelé, et enfin apporté en studio, mis entre les mains du producteur Yann Arnaud et de musiciens savamment choisis, arrangé avec soin, en prenant le temps de la recherche et de la surprise – la flûtiste Sylvaine Hélary, le percussionniste Etienne Bonhomme et les claviéristes David Euverte et Julien Noël n’avaient encore jamais joué tous ensemble et se sont découverts au moment de l’enregistrement.
Il en ressort un disque à perte de vue, vaste et vivant, profondément collectif.
Et, en même temps que ce disque, paraît «Le Présent impossible», recueil de courts poèmes du quotidien qui regarde, toujours un peu médusé, les platanes, le train, le fleuve, le carrelage, le chat qui dort.
La synchronicité des sorties est plutôt due à «la force des choses» qu’à une volonté que les deux objets se répondent, nous assure le chanteur, rencontré au plus chaud de l’été 2022.
Deux objets dissemblables mais liés dans le temps : «Au moment où on finissait les sessions d’enregistrement du groupe [l’été 2021, ndlr], j’ai eu une espèce de peur du vide.
A la faveur de cette angoisse estivale, je me suis mis à écrire des textes.
Ils ont poussé sous cette forme-là.
Les sortir en même temps que le disque, peut-être que ça vient d’une crainte d’arriver avec un livre et de le présenter tout seul.
Avec un disque à côté, c’est une façon de me prémunir…»
➡️ L'article complet de Marie Klock à lire dans l'appli Libé.
📷 @jjjbonnet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage