Affaires contre affaires.Eric Dupond-Moretti et Alexis Kohler d’un côté ; Adrien Quatennens et Julien Bayou de l’autre.
Dans une ambiance à couteaux tirés, la coalition présidentielle et la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes) n’ont eu de cesse de se renvoyer les scandales médiatiques et judiciaires qui touchent leurs camps, lors de la première séance de questions au gouvernement de la session parlementaire, mardi 4 octobre, à l’Assemblée nationale.
La cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, a été la première à ouvrir les hostilités.
A travers sa question sur « les violences faites aux femmes », l’élue des Yvelines a dénoncé « les hommes qui frappent leurs femmes » et appelé ces dernières à « aller porter plainte » dès qu’elles reçoivent « une gifle », ciblant sans le nommer le député La France insoumise (LFI) du Nord, Adrien Quatennens, visé par une enquête pour violence conjugale contre son épouse.
Mme Bergé s’en est ensuite prise à l’état-major des « insoumis », les accusant d’avoir minimisé les faits et d’avoir défendu le protégé de Jean-Luc Mélenchon.
« Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnaît des faits de violence conjugale, on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme », a-t-elle lancé, acclamée par l’ensemble de l’Hémicycle, de la coalition présidentielle à l’extrême droite, à l’exception notable des élus de la Nupes.
Photo : @muguetjulien #pourlemonde
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